𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓 : 𝐂𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐞𝐥𝐢𝐫𝐫𝐨𝐣𝐨¹⁰ 𝐩𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞́𝐞

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Are we too young for this ?
- The Neighbourhood.

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Harvard, Cambridge.

05h35.

Sky.

Impossible de dormir. Rien qui changeai de l'ordinaire.

J'avais les images de son corps qui tournaient dans ma tête.
Ça me donne envie de vomir.
Je me sentais coupable.
On a essayé de me piéger.
Je me rappelai encore de ce qu'il y avait écrit mot pour mot.

« Rendez vous dans le hall du dortoir des garçons. »

Pas de signature. Neuf mots, un sens, une preuve.

Malheureusement je ne l'avais plus. Awen avait insisté pour le garder sous prétexte que j'allais le perdre.

— Oui marrions nous Adrianna Lima... Marmonna Théo dans son sommeil.

Awen.
Elle n'avait pas peur. C'était bien la seule chose que j'aimais chez elle. Elle avait le sang d'une leader.

Je me levai de ma chaise de bureau pour le diriger vers la fenêtre.
Elle était là. Comme tout les matin. À la même heure.
Elle avait les yeux fermés et elle bougeait doucement.

Je détournais le regard malgré que l'observer faire du Tai Chi soit apaisant. Elle tournait le dos au lieu du crime. Un chapiteau blanc avait été installé à l'arrivée de la police.
Je reposais mon regard sur l'herbe où était Sparks il y a une minute. Elle n'y était plus. On toqua à ma porte.

— Non la glace à la vanille c'est mieux, Adrianna... Re marmonna Théo, sûrement dans un rêve.

Je traversai la pièce et ouvrai délicatement la porte. Awen se tenait devant moi. Elle était habillée d'un t-shirt épais et manche longue qui dénude ses épaules. Elle avait un jogging fin, large et gris, son casque autour du cou.

— Qu'est ce que tu veux ? Je lui demandai avec ma voix du matin.

— Je crois qu'on a besoin de discuter toi et moi, elle dit avec une voix blasée.

— De quoi ? Je lui demandai.

— Je crois que le chapiteau blanc devant ton dortoir devrait t'aider a trouver la réponse à ta question, dit- elle en levant les yeux au ciel.

— Ah bon ? Un chapiteau ? Je demandai dans le but de la saouler.

Elle me fit un sourire hypocrite en hochant la tête puis m'attrapa le bras et me traina dans les escaliers. Elle traversa le hall et ouvra la porte en continuant à me tenir par le bras. Elle m'obligea à sortir. Elle me fit signe de me taire quand on passa devant le chapiteau blanc. On passa incognito et personne ne nous remarqua. Elle marcha vers l'arrière du dortoir et je suivais ses pas.

— Écoute moi bien Diaz, tu n'étais pas là ce soir là, dit-elle. Il n'y a pas eu de fête. Pas de mot. Rien, elle expliqua.

— Tu veux me protéger ? Je lui demandai surpris en rigolant.

— Non, c'est juste que tu ne sais absolument pas mentir et j'ai pas besoin d'un débutant avec les détecteurs de mensonges.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant