VERITAS |Harvard, love, murder and more|

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟖 : 𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

Just trust me, you'll be fine.
- Djo.

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Harvard, Cambridge.

15h07.

Awen.

Le professeur posait la feuille sur la table et je me jetai dessus.
L'examen venait officiellement de commencer. Je me rongeai les ongles en lisant les questions. J'avais à peu près les réponses à toutes.

Ma respiration s'accéléra et je fermai les yeux en posant les deux mains sur la table.
Tout allait bien se passer.

Je jetai un coup d'œil à Ruben à côté de moi.
Il était concentré sur sa copie.

Je commençai alors à répondre aux questions.
Le bruit de l'horloge me rappelait que le temps passait. Le silence régnait dans la pièce.

Ces deux derniers jours avaient été horribles.
Je n'avais presque pas dormi à cause des examens.
Celui ci était mon dernier avant d'être officiellement en vacances.
J'en rêvais.

Une fois toutes les réponses aux questions que je savais écrites je fermais les yeux, essayant de me remémorer mes fiches et tout ce que j'avais appris.
J'avais toujours eu une mémoire photographique.

(...) Conçu conjointement par Nicéphore Niépce et Louis Daguerre, la daguerréotique consistait, en 1839, à reproduire une image sur une surface d'argent polie.
Cette phrase apparue dans mon esprit et m'aida à répondre à quelques questions.

Le premier semestre nous étions évalués sur l'écrit et le deuxième sur la pratique.

Tu veux toujours des bonnes notes ? Demanda une voix dans ma tête.
Très bien, ne dors pas, ne te fais pas d'amis et ne demande pas pourquoi, répondit une autre.
Focus.

Citer cinq films qui on révolutionné l'histoire du cinéma, il y avait écrit sur la feuille.
Facile.
Comment j'avais pu ne pas avoir la réponse ?
Je pense que c'est le stresse qui l'a machinalement passé.

(...) Titanic, le chanteur de jazz, les dents de la mer, autant en emporte le vent, Avatar...
J'écris alors.

— Posez vos stylos ! Cria le professeur. L'épreuve est finie, bonne vacances !

J'expirai un bon coup.
C'était fini.
Ce cauchemar était fini.
Toute mon anxiété redescendit et je fus comme sur un nuage.

Mon regard croisa celui de Ruben qui souriait autant que moi.

— BUBBLE WAFFLE ! On s'écria en même temps.

— On doit fêter le fait qu'on soit toujours en vie après autant d'examen ! Il s'exclama en tendant la feuille au prof.
Je fis de même puis lui dis au revoir. On sortait de la salle.

— Ça sent la liberté, il marmonna.

— Rêve pas trop, la rentrée existe, je lui rappelai.

— Laisse moi savourer mon bonheur ! Il rétorqua alors que je levai les mains en l'air.

— Moi je vais savourer autre chose, dis-je en montrant la vitrine de bubble waffle devant nous.
Nous fîmes la queue.