𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟎 : 𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐢𝐝𝐞³

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And baby girl you're a star, don't let 'em tell you you're not.
- J. Cole.

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New York, Amérique.

10h10.

Awen.

— AWENNN ! Me réveilla une voix.
Je. Veux. Dormir.

— Quoi ? Gémissais-je.

— RÉVEILLE TOI ! S'écria Lili-Rose.
Laissez moi dormir, merde.

Hier j'avais dû me coucher vers trois heures du matin et j'avais prévu de faire une grasse matinée avant que ma très chère tante décide du contraire.

— Pourquoi ? Je demandai en ouvrant à peine le yeux.

— Parce que c'est le Pride ma belle ! Elle rétorqua.
Ça m'étais sortit de la tête.
Cette dernière que je plongeais dans mon coussin, ma tête me faisait mal.

Lili-Rose quitta la pièce en me disant qu'elle allait me préparer mon petit déjeuner et je me décidai enfin à me lever.
Parce que moi et les poêles on ne s'entend pas.
Plus depuis que ce connard m'en avait traumatisé.
Notez que je serais une piètre épouse.

Mes cheveux étaient emmêlés et j'avais les yeux plissés.
Je rejoins Lili-Rose dans la cuisine, m'asseyant sur le plan de travaille à coté d'elle qui me préparait une omelette.

— C'était quoi l'embrouille hier ? Elle m'interrogea.
Hier ?
Ah oui, hier.

Après avoir fuit l'attention qui s'était posée sur moi après que j'eu lancé mon verre de champagne sur cette femme, j'avais retrouvé Lili-Rose dans les toilettes, qui lavait ses mains et ses armes remplies de sang dont je ne voulais pas savoir de qui il provenait.
Je lui avais expliqué ce que je venais de vivre et elle m'avait fait la morale d'un air maternel.

Vous pourriez trouver ça drôle mais Lili-Rose, malgré son travail violent, était une vraie adhérente des accords toltèques⁴, ce qui veut dire que j'aurais du ignorer cette femme qui l'avait insulté car montrer de l'intérêt à quelqu'un c'est le laisser gagner d'une façon on d'une autre.

— Elle m'a cherché, je me défendis.

— Et tu as réagi, comme elle le voulait, elle répliqua en hochant la tête.

— Elle t'as insulté ! Je l'informai.

Cette fille avait besoin d'être remise à sa place, cracha une voix dans ma tête.

— Et alors ? C'est pas une excuse, elle répliqua.
Je savais que j'avais merdé malgré mon essai de me voiler la face.
Car j'avais répliqué et donc confirmé le fait que j'étais la nièce de Lili-Rose. Ce qui était guerre intelligent.
Surtout quand votre tante tente œil pour œil et dent pour dent de vous garder secrète.

Je m'étais mis en danger et je comprenais pourquoi Lili-Rose était énervée.

— Pardon... Je marmonnai alors qu'elle mettait mon assiette sur la table, je m'assis en face de celle-ci et commençais a manger.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant