𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟑 : 𝐓𝐫𝐚𝐣𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐫𝐭𝐞𝐥

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'Cause I know you are a stargirl
- The weeknd.

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Harvard, Amérique.

18h49.

Sky.

— Donc vous avez frappé cette homme alors que vous ne saviez pas ce qu'il avait dit ? Me demanda le directeur. J'étais dans son bureau.
On allait tous y passer.
Après l'embrouille à la patinoire, on s'était tous retrouvés à devoir assumer nos actes.
J'assume pleinement.

« Votre équipe perd toute sa valeur depuis la mort de ton pote Everett. »
Smith n'avait pas à dire ça à Finn.

Ce gars avait mit Sofia dans tous ses état et avait provoqué Awen.
C'était une tête à claque.
Quand Awen était partie, je m'étais fait un plaisir de lui refaire le portrait.

— Il a mal parlé à ma... une... Je bégayais.

Ta quoi ? Demanda une voix dans ma tête .
Mon amie ? Une connaissance ? Ma petite copine ?

— Une fille que je connais, je finis par abréger sous le regard interrogatif du directeur.
Il avait des cheveux poivre et sel et des lunettes ovales.

— Vous lui avez cassé le nez, il me rappelait en inclinant sa tête.
C'était Awen qui lui avait cassé, pas moi.

— Au moins il lui reste les yeux, je remarquai en levant les épaules.
Il soupira et posa mon dossier sur son bureau qu'il avait sous les yeux jusque là.

— Vous allez avoir trois heures de colle avec vos autres amis les bagarreurs, il annonçait après un petit moment de réflexion.
Seulement ?
Je voulais quelque chose qui fasse réagir mes parents.
Qu'ils comprennent enfin que je n'ai pas ma place dans cet établissement.

J'acquiesçai puis sortis de la pièce.
Je retrouvais Théo qui m'attendait devant l'entrée.

— Il a dit quoi ? Il m'interrogea.

— Qu'il allait me mettre sur une table d'expérience et qu'il allait me torturer, répondis-je ironiquement.

— J'ai toujours dis qu'il avait des airs allemands, marmonna Théo en soupirant.
Il me regarda sérieusement et je lui répondis alors la réalité :

— Je vais faire trois heures de colle, je lui annonçais.
Avec la fille que j'essaye de fuir, super.

— Moi j'y ai échappé, dit-il alors qu'on sortait du bâtiment.
Je fis la grimace alors qu'il souriait comme l'idiot qu'il était.

— Pizza ce soir ? Il me demanda en sortant ses clés de voiture.

— Seulement si c'est moi qui conduis.
Sinon c'est pas drôle.

— J'ai dit pizza, pas une bouillie de pizza, il rétorqua alors qu'on sortait du campus.
Je fronçais les sourcils et Théo éclaira alors les choses :

— Tu sais au cas où on soit à deux doigts de faire un accident comme d'habitude et que la pizza finisse en bouillie ! Il répliqua.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant