𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟖 : 𝐒𝐨𝐟𝐢𝐚

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Your lips, my lips. Apocalypse.
- Cigarettes After Sex.

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Miami, Amérique.

11h23.

Sky.

J'étais dans mon lit bien décidé à ne rien faire de ma journée.
La soirée d'hier m'avait donné mal à la tête. Sûrement à cause des « Vous devriez sortir ensemble si vous voulez mon avis » de ma mère à l'égard de Sofia et Alex.
Nan on en voulait pas de ton avis maman.

J'étais, encore une fois, là sans être là pendant toute la soirée.
On ne m'avait pas adressé la parole malgré que Sofia ait essayé du mieux qu'elle pouvait.
Mais ma mère retrouvait toujours un autre sujet plus intéressant que moi.

Et là c'était la déprime totale.
Je sais pas vraiment pourquoi mais mes sauts d'humeur s'étaient multipliées par deux depuis mon retour à Miami.

Mon téléphone sonna et je l'attrapai, encore à moitié endormi, sur ma table de nuit.

Théo_ooOoo :
*Photo extrait du compte de Awen_sprks. *
=> Y'en a une qui s'amuse bien sans toi :)

C'était d'une photo de Awen et ses amis autour d'une table remplie de sushi.

Moi :
=> Qui te dit que je m'amuse pas ?

Théo_ooOoo :
=> Je pourrais parier que tu es resté dans ton lit toute la matinée *emojis tête de mort*.

Moi :
Ma théorie sur le fait que tu mettes des caméras chez moi ne fait que se confirmer de jour en jour.

Théo_ooOoo :
My bad.

Je cliquai sur le compte d'Awen.
Il y avait presque que des photos d'elle et ses amis.
Je faisais défiler les photos et en aimais une sans faire exprès.
Je jetai mon téléphone sur mon lit en me rendant compte de ma bêtise, je plaquai ma main sur la bouche.

Elle va croire qu'on la stalk maintenant, soupira une voix dans ma tête.
Si tu veux mon avis, elle le croit déjà, dit une autre.

— Roh putain qu'est-ce que je suis con... Je marmonnai en me massant le front.

— Qu'est-ce que t'as fait encore ? Demanda Raven qui passait par là.
Elle s'appuya sur l'encadrement de la porte, les bras croisés.
J'avais oublié que les murs avaient des oreilles ici.

— J'ai fait un truc extraordinaire qui s'appelle « c'est pas tes affaires », répliquai-je.
Elle leva les yeux au ciel.

— Tu as regardé le résultat de tes examens ? Elle m'interrogea en s'asseyant sur mon lit.

— Non, agenda de président. Et toi ?
Elle croisa les jambes et bomba le torse.

— quatre-vingts douze sur cent, dit-elle avec un voix d'aristocrate.

Raven était une bosseuse.
Elle voulait devenir une star et ne lâchait jamais l'affaire.
Pas de petit copain, pas d'alcool, que du travail.
C'était Raven.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant