𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖 : 𝐂𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐛𝐫𝐢𝐬𝐞́

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In my dream, you love me back.
- Red Velvet.

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Monte Carlo, Monaco.

23h53.

Awen.

Je crois que je me suis faite accepter par la famille de Rita.
Son frère, Stefano, était un amour.
C'était d'ailleurs sa course qu'on avait suivi ce soir et il l'avait gagné.

Stefano était la version masculine de Rita, peut être avec un peu plus d'humour sans vouloir la vexer.
Il était un mélange entre Rita et Théo.

Francesco était plus discret, agréable mais discret.
C'était l'ainé, il était le plus calme.

Le père de Rita était aussi un homme très gentil, toujours à l'écoute des autres.

Et il y avait sa mère.
Dès que je l'ai vu mon instinct m'a dit qu'elle n'était pas une personne complètement bienveillante.
Elle n'était pas méchante mais elle avait lâché plusieurs remarques bien divulguées sur Rita.

« Tu t'es enfin fait une amie qui n'est pas hypocrite, et encore. »

« Tu t'es beaucoup maquillée aujourd'hui non ? »

« Pourquoi tu t'habilles si court ? »
Moi elles ne m'avaient pas échappé.

Mais Rita avait l'air habituée et je n'étais personne pour juger. Après tout, je ne connaissais presque rien de cette famille.
Même pas leur histoire.
Rien.

— Deuxième règle que je vais t'apprendre à Monaco Awy, me chuchota Rita à l'oreille.
On était dans un palace qui faisait aussi office de bar pour fêter la victoire du frère de Rita.

Cette dernière était rayonnante dans sa robe beige droite et longue. Dévoilant un petit peu sa poitrine dans un décolleté.
Ses cheveux bouclés était lâchés et elle était magnifique, parfaite.
Magnifiquement parfaite.

— À Monaco, il faut s'attendre à tout, ici on trouve des gens qui sortent leur sacs de luxe de leur emballage après les avoir acheté en plein milieu de la rue, ici les gens sont à un tel pic de richesse que Chanel c'est Shein et pour finir, ce n'est pas choquant qu'un enfant de six ans aille à l'école en limousine, elle m'expliqua en regardant devant elle, un verre de champagne à la main.

On était au milieu d'une fête où tout le monde était habillé en costard ou en robe.
Où tout le monde sentait la discipline et la grâce.
C'était Monaco.

— Casiraghi, l'appela une voix féminine derrière nous.

On se retourna presque avec synchronisation.

La fille qui venait d'appeler Rita avait notre âge, elle avait de longs cheveux lisses et bruns.
Elle portait une chemise blanche avec une minijupe beige.
Ses mains étaient remplies de bagues et ses poignets de bracelets.

Rita soupira en levant les yeux au ciel et je compris ainsi qu'elles n'étaient pas amies.

— Tu t'es fais une nouvelle copine ? C'est mignon comme tu cherches désespérément de l'affection, elle lâcha avec un regard dur envers Rita.

VERITAS |Harvard, love, murder and more|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant