Le docteur et la voleuse

Chapitre 8

-je crois qu'on peut dire que ça été un énorme fiasco. Dis-je.

-ne remue pas le couteau dans la plaie Emily !

Moi,Jack, et Fagin marchions le long de la route menant à la ville. Jack était vêtu de son caleçon et du manteau de Fagin. Nous étions recouvert des morceaux du corps de Tinkler qui avaient volé en éclats lors de l'explosion de la tombe.

-comment aurais-je pu prévoir que Red et sa bande allais débarquer nous voler le magot ?

-peut être parce que tu es un membre à part entière de sa bande ! Voir l'un des membres les plus importants ! Répliqua Jack.

Je m'indignai.

Alors que je commençai à tourner la tête pour lui montrer et que le boudais, j'aperçu au pied d'un arbre en bordure de route sa chemise.

-Jack ! Dis-je en la pointant du doigt.

Il se précipita pour aller chercher le bout de tissus et Fagin, qui depuis le début nous regardais nous chamailler, trouva le reste des vêtements.

Au loin, le son de chevaux lancer au trot, se dirigea vers nous. J'eu un regard avec Jack. Nous partîmes nous cacher très rapidement dans les arbres, faisant de grands signes à cet idiot de Fagin.

-et voilà notre carrosse ! Cria cette imbécile en faisant de grands gestes des bras au cocher. C'est seulement quand la calèche fut à portée de vue qu'il réalisa son erreur. Trop tard comme toujours.

Les passagers ouvrirent la porte pour laisser voir la tête de cet horrible rat qu'est Gaines,ressortir de son luxueux moyen de transport.

-voulez vous que l'on vous emmène quelques parts ?

-oh non c'est très gentil à vous ! Nous faisons... commençai-je.

-une petite marche ! S'empressa de finir Jack.

-voyons...j'insiste ! Fit-il

Nous eûmes un regard meurtrier à Fagin qui haussa les épaules.

-bien...

Nous entrâmes à la file indienne dans la calèche et partîmes en direction de l'hôpital.

-excuser moi... commença Gaines.

-oui ? Dit Jack innocemment.

-puis-je savoir de quoi êtes vous recouvert ?

-oh euh...

Je voyais que Jack moulinais alors je me décidais de l'aider un peu.

-a vrai dire ce sont les organes, du moins ce qu'il en reste, du corps que nous avons enterrer ce matin.

-je vois...

Il eut un silence où chaque membre de la calèche pu se retrousser dans ses pensées. Nous étions à l'étroit et serrés sur cette banquette à trois.

Nous finîmes par enfin arriver, et Gaines nous ouvrit « gentiment » la porte. Nous rôtîmes et les deux hommes partirent devant tandis que j'allais les suivre.

-encore une dernière question.

-oui ?

-comment vous êtes vous retrouver recouvert de ses... organes ?

-c'était un cadavre disons... assez gazeux. Un cas de typhoïde. Répondis-je.

-oh... très bien. Au revoir mademoiselle. Dit-il peu convaincu.

-au revoir capitaines Gaines. Dis-je en m'inclinant respectueusement.

Je regardais le carrosse partir au loin.