Chapitre 10

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-Qui est-ce ? Demanda lady belle.

-aucune idée.

Elle me regarda interloquée et abasourdie.

-mais avez vous l'autorisation de sa famille ?

Je soupirai devant tant d'innocence et de stupidité.

-écoutez. Ceci est un cadavre. Et si disséquer ce cadavre dont je ne connais pas le nom, peut m'aider à sauver une personne qui, elle, est bien en vie, je n'hésiterai pas une seconde.

-je vois...

Je finis de nettoyer les ustensiles, et me préparais.

-bien... lisez je vous prit.

Lady belle commença à faire sa lecture, et je me concentrais sur chaque mots sortant de sa bouche.

-vous ne commencez pas ? Me demanda-t-elle.

-continuer à lire. Je dois apprendre à me débrouiller sans le livre.

-mais pourquoi faire ? Il vous suffirait de lire pendant l'opération.

Je levai mes yeux vers elle et elle compris qu'il ne valait mieux pas poser de questions.

-donc...ou en étais-je ? Après avoir ouvert la plaie, il faudra vous dépêcher de ligaturer la carotide, mais par dessus tout être sur qu'elle soit bien serrée. Il est dit qu'il ont serré à l'aide des dents. Dit-elle un peu dégoûtée.

-c'est tout ce qui est dit ?

-malheureusement oui.

-combien de patients on survécu à l'opération ?

-peu. Aucuns à vrai dire.

-oh...

J'inspirai et expirai un bon coup, et commençai a ouvrir la gorge du mort. Je pris un morceau de tissus dans une pince et la passa dans la carotide. Je ligaturais les deux extrémités et serrais le plus que je pu.

-alors ?

-alors le patient et toujours mort, mais la ligature a été opérée.

Elle s'approcha de moi et analysa mon travail.

-devrions nous faire un autre essai avant de le faire sur Rotty ? Demanda-t-elle.

Des pas résonnèrent dans l'escalier et Hetty fit son apparition dans la morgue.

-il nous faut l'opérée au plus vite...

Je me tournais vers la lady.

-cela répond-t'il à votre question ?

•••

Rotty avait été transporté de la salle d'opération.

-Hetty, éther.

Elle s'approcha et en donna une légère dose, mais suffisante à la patiente pour l'endormir.

-scalpel.

Je pris l'ustensile que me tendais miss fanfreluche, comme aimait l'appeler Fagin.

Je fit une entaille violente au niveau de sa jugulaire, je l'ouvris et passais mon tissus pour faire la ligature. Une fois le noeud fait, je me mis à tirer de toutes mes forces, mais celles ci n'étant pas suffisante, lady belle vint m'aider. Nous tirâmes et la ligature fut réussie. Nous soupirâmes toutes les trois de joie. Je pris une aiguille un peu arrondi pour recoudre, quand je réalisais que, après tout, je pouvais moi aussi former lady belle. Je lui tendis l'aiguille et elle ouvrit de grand yeux.

-c'est similaire à broder.

-vous...vous voulez que ce soit moi qui le fasse ?

-je pense que vous en êtes capable. Dis-je un léger sourire au lèvres.

Le docteur et la voleuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant