Quand tout nous oppose [Maneskin]

Chapitre 24

Ma valise en main, je prends la direction de la sortie, espérant trouver Damiano. A peine sortie de la zone réservée au visiteur, le visage de Damiano n'apparut, caché par des lunettes et une casquette, un immense sourire perché sur ses lèvres. Ne tenant plus en place, la main bien fermée sur la poignée de la valise, je cours vers lui, ne m'inquiétant pas de pousser légèrement les autres passagers trop lent. Tous les doutes qui ne cessaient de se bousculer dans ma tête ont disparus à la minute où mes yeux ont croisé ceux de Damiano. Arrivée à son niveau, je lâche ma valise et je me blottis dans ses bras. Je le sens enfouir son nez dans mes cheveux. Des larmes apparurent au coin de yeux. J'avais si peur de le retrouver, il me manquait tellement, et je l'aime à un point que je ne peux le décrire. Alors me retrouver dans ses bras fait tomber toutes mes incertitudes.

- Tu sens tellement bon, il me murmure.

Je m'écarte de lui, et plonge mes yeux dans les siens.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? il me demande, entourant mon visage de ses mains.

- Tu m'as tellement manqué, je lui dis.

- Tu es là maintenant, et je suis là, arrête de pleurer.

D'un geste du pouce il essuie la dernière larme qui roule sur ma joue. Il attrape ma main dans la sienne et nous partons en direction des taxis. Nous restons silencieux jusqu'à ce que l'on soit assit à l'arrière d'un taxi. Assurés d'être à l'abris des regards et des oreilles indiscrète, nous pouvons parler en toute tranquillité. 

- J'ai toute la matinée pour toi ce matin, les balances du concert ne sont qu'à 16 heures. Après je t'emmène avec moi pour les balances, et à 20 heures le concert commence. Tu peux rester avec nous en loge le temps de la première partie et rejoindre le public au moment de notre entrée sur scène ou y aller directement pour voir le groupe avant nous. ça te va comme planning ? il me demande.

-Oui, c'est pour ça que je suis là, non ? je lui demande en souriant.

-Alors je te propose de poser ta valise à mon hôtel et après je t'emmène prendre un petit déjeuner, te connaissant tu dois être affamée !

J'acquiesce. Il a raison, j'ai pris l'avion à huit heures ce matin, et maintenant mon ventre commence à gargouiller. Nous arrivons à son hôtel, le chauffeur de taxi nous laissant au niveau de la porte de service. Je remercie silencieusement Damiano pour cette attention, qui peut sembler n'être pas grand chose mais qui pour moi représente énormément. Un employé de l'hôtel nous ouvre la porte et nous escorte jusqu'au hall d'entrée où nous prenons l'ascenseur pour monter dans notre chambre. La chambre est luxueuse. Elle se situe au dernier étage de l'hôtel. L'étage a été privatisé pour le groupe, afin qu'ils ne soient pas dérangés durant leur séjour. La chambre est divisée en trois espaces : un espace salon, un espace chambre et la salle de bain. L'espace salon contient un minibar, une table basse, un canapé et deux fauteuils.  Derrière le canapé, dans le même espace ouvert que le salon, se trouve la chambre. Un grand lit Queen Size, deux magnifique table de chevet or et bleu roi et un grand miroir à pied la composent. Je dépose la valise à côté du canapé et continue la visite de la chambre en allant dans la salle de bain. La salle de bain est grande, elle est composé d'une douche à l'italienne, d'une grande baignoire et d'un lavabo double vasque, sans oublier un grand miroir au dessus du lavabo est des WC séparés du reste par un petit mur.

- La chambre est incroyable, je finis par lâcher en rejoignant Damiano qui s'est assit sur le canapé.

- C'est vrai qu'ils ont choisis un sacré hôtel cette fois-ci, il me répond en entourant mes épaules de son bras me tirant vers lui.

Je pose ma tête sur son épaule, et ferme les yeux. Je suis tellement contente d'être avec lui. Sa chaleur, ses bras, son odeur m'avaient manqués.

- Qu'est-ce qu'on fait, on va prendre un petit dej ou tu veux rester ici ? il me demande.