Chapitre 5 : Danger.

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Ces derniers jours en cohabitation avec Atlas font parti des pires jours que j'ai vécu cette année, ce garçon passe son temps à me critiquer, me juger, me pourir la vie quoi. Il ne peut pas s'empêcher de faire une remarque sur tous mes gestes, toutes les tenues que j'ai porté, il fait tout pour m'énerver.

Je lui ai demander pourquoi il  fait tout ça , sa réponse a toujours été ;

- Je m'ennuie.

Il me dit ça sur un ton nonchalant ce qui m'agace, mais j'essaie de relativiser car il part dans moins de deux jours. Mise à part le fait que j'ai passé quatre jours à combattre mes propres démons, pendant ce temps ce qui sont sur cette affaire ont réussi à trouver le coupable.

Il ne reste plus qu'à pieger l'homme, et dissuader les Rodiguez de faire quoi que ce soit. Mon père, Vito Mancini travail coude à coude avec le père d'Atlas pour que tout soit mené à bien et éviter une situation regrettable.

Avec les garçons on est simplement chargé du bon fonctionnement de la mafia en leur absence au lieu de partir en mission on envoie d'autres personnes, plus précisément c'est moi qui envoie car je suis chargé de ça. J'avoue que sa me fait bizarre de donner des ordres, mais j'aime ça, c'est le genre de pouvoir que j'aime intimement.

Il est bientôt treize heures, et après avoir passé la matinée à trier les informations collectées par les hommes que j'avais envoyé sur le terrain je descend enfin me préparer quelque chose à manger.

D'un coup j'ai un éclair de génie tout en cuisinant mon blanc de poulet, il faut savoir que je suis une hôte très sympathique alors je prépare à mon invité à manger. Mais, il ne faut pas abuser je décide alors de mettre du piment et d'ajouter de la sauce piquante dans le plat de monsieur bavard. Comme sa  j'aurais quelques heures au calme, c'est très enfantin je sais mais je li renvoie juste l'énergie qu'il m'as envoyé non ? 

Après avoir terminé la préparation de nos plats respectifs, je crie son nom dans la maison puisqu'il puisse venir manger son plat que je viens de préparer avec amour. J'étais assise à ma place et il se mit en face de moi. Il fronce les sourcils en me regardant avant de commencer à parler.

- Je crois que depuis la collation dans le jardin, on n'a jamais mangé ensemble. Sa voix rauque remplit la pièce vide de son.

Il n'as pas faux, mis qui voudrait manger avec un être aussi insupportable que Atlas Elizi.

- C'est vrai mais c'est mal polie quand même de ne pas manger avec son invité, lui dis je en souriant.

J'attrape mes couverts et il fait de même.

- Je vois que tu n'es pas aussi mal élevé et sauvage que je ne le pensais.

Un écho suis sa voix, alors comme ça c'est moi la mal élevé non mais ! Il a le culot de dire ça après ce qu'il me fait vivre, j'espère que son plat va lui brûler cette langue qui bouge trop pour rien.

Je débute mon plat en ne détachant pas mon regard de lui, nos regard se croisent, il me perce avec ses yeux noirs et je fais de même.

- Tu me trouves beau ? T'arrive pas à détacher ton regard de moi quand...La salope. Il termine sa phrase ou plutôt l'interrompt quand le piquant fait son effet.

Il me fusille du regard et se lève en trombe, je reste assise sur ma chaise et continue de manger comme si je n'avais rien fait. D'un coup une grosse main vient  envelopper le bas de mon visage, c'est sa main, il me force à lui faire face et de me lever de ma chaise.

Je suis son mouvement en continuant de sourire, on regard s'assombrit encore plus tous. Je vous avoue que ma mâchoire commence un peu à me faire mal, je le regarde avec un regard innocent avant d'avancer vers lui.

AtlasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant