Chapitre 34

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Et c'est encore pire que je ne le pensais quand je vois apparaitre l'inspecteur Hached au lieu de la berline qui est censé venir me prendre.

"- Bonsoir mademoiselle Martin." Il dit.

Je regarde tout autour de moi, anxieuse. Nous sommes juste devant la société et je doute que l'inspecteur soit le bienvenu ici.

"- Que faites-vous ici ? je demande.

- je viens chercher mes réponses à la source, puisque vous ne répondez pas à mes appels. Il répond.

- J'ai rappelé le poste et vous n'étiez pas disponible. Bon, que me voulez-vous encore ? je dis.

- Mais des réponses mademoiselle, simplement des réponses. Il dit.

- je ne pense pas être en mesure de vous les fournir." Je réponds.

Il lève les yeux vers les locaux d'ICARE qui se trouve derrière moi avec un petit sourire en coin.

"- A ce que je vois, vous n'est plus simple conseillère de vente. Vous évoluez dans un tout autre cercle désormais." Il lance.

Et comment il peut savoir ça.

"- Est ce que vous m'espionnez ? Je demande.

- Allons tout de suite les grands mots. Disons que j'ai mes sources. Il répond.

- Mon parcourt professionnel ne vous regarde pas ! je dis.

- mais votre relation avec l'un des principaux impliqués dans mon enquête, oui. Il dit.

- Votre enquête ? Je dis.

- Vous m'avez parfaitement compris, ne jouer pas au perroquet avec moi." Il lance.

Il va me gonfler lui aussi, je le sens.

"- je n'ai rien à vous dire parce que je ne sais rien. Je dis.

- Et moi qui n'ait même pas posé une seule question. Vous me décevez. Il lance.

- navrée. C'est tout ? ma journée a été longue et je voudrais rentrer chez moi. Je réponds.

- Non, ça n'est pas tout mademoiselle Martin." Il dit.

Il me fixe un long moment, me mettant mal à l'aise.

"- Vous êtes désormais sous les ordres directs de Mr Levasseur. N'est-ce pas ? Il demande.

- Etant donné que Mr Levasseur est le PDG de l'entreprise, j'ai toujours été sous ses ordres. Je dis.

- ne jouez pas à ça avec moi." Il lance en me pointant de l'index.

Il regarde autour de nous et la rue est assez tranquille en cette fin de journée. Les quelques passant ne font pas du tout attention à nous. Moi, je ne suis pas sereine, la voiture de Romain devrait arriver d'une seconde à l'autre et je dois me débarrasser de ce flic avant. Si ça remonte à l'oreille de la mère de Romain je suis morte, déjà qu'elle ne m'aime pas du tout.

"- Ecoute, je doute de pouvoir vous aider. Je n'ai qu'un poste de subalterne et... je commence.

- Un poste privilégié et une relation véritablement intime avec le jeune héritier." Il me coupe.

Il me montre le magazine, alors tout Paris à lui ce torchon, super.

"- Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi ?" je lance.

Il ouvre le tabloïde et commence à lire à haute voix. Je l'arrête immédiatement.

"- C'est bon, j'ai compris, vous voulez quoi ? je demande.

Romain et MorganeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant