Chapitre 58

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Nous nous tournons de concert pour faire face à Romain qui ne me lâche pas des yeux. Un sourire étire mes lèvres en le voyant. Il est parfait dans son costume trois pièces. Il avance vers moi et me tend la main. Je sens tous les regards sur nous et mon manque de confiance en moi remonte en flèche. Romain semble lire la détresse sur mon visage.

"- On vous laisse, on va saluer la foule. Dit Enzo.

- Tu parles, tu peux pas les voir les gens ici." Dit adèle.

Les deux égéries nous laissent en se chamaillant et Romain serre ma main dans la sienne.

"- Tu es encore plus belle que ce que j'imaginais. Il dit.

- N'exagère pas... je dis.

- je suis sincère mon ange." Il répond.

Ce petit surnom m'envoie des décharges dans tout le corps parce que je sais que les gens nous regardent et nous écoutent.

"- Ils sont juste curieux. Il dit.

- Je vois ça et toi tu lis dans mes pensées. Je dis.

- J'ai vu ton regard. Viens, on va boire quelque chose et je vais te présenter à quelques amis." Il lâche.

Il entrelace ses doigts au miens et dépose un doux baiser sur ma joue. Aussitôt les murmures commencent.

"- Tu n'aurais pas dû faire ça... je dis.

- Pourquoi, tu préfères que je t'embrasse à pleine bouche devant tout l'assemblée ? Il dit.

- Romain !" je lance.

Il éclate de rire.

"- Hey, tu sais que j'en serais capable. Il dit.

- Oui, je sais mais ce ne sont pas tant des gens que j'ai peur. Je dis.

- C'est de ma mère, oui je sais, mais elle ne va pas te mordre. Je la mangerais avant si elle est pénible. Il lance.

- Qui est pénible ?"

A cette voix dure et tranché, je me tends. Une boule se forme dans mon ventre et avec Romain nous nous tournons pour faire face à la reine mère d'ICARE.

"- Tiens, maman." Dit Romain.

Catherine me scrute de la tête aux pieds, analysant le moindre détail de mon apparence.

"- je vois que tu es en charmante compagnie... Elle dit.

- En effet, laisse-moi te présenter... Commence Romain.

- Arrête ton cinéma, veux-tu ? Je sais très bien qui elle est..." le coupe Catherine.

Un énorme froid nous entoure.

"- je veux faire ça dans les formes. Que les gens puissent voir à quel point tu es aimable et en admiration devant la petite amie de ton fils unique." Lance Romain.

Je me sens terriblement mal parce que oui nous sommes au centre de l'attention. Les gens ne perdent pas une miette de ce qu'il se passe.

"- En admiration devant la conseillère de vente de notre rayon parfumerie ? Dit Catherine.

- Elle ne l'es plus. Répond Romain.

- Et alors ?" Dit Catherine.

La mère et le fils s'affronte alors que Daniel, Enzo et Adèle, se sont approchés, inquiets.

"- Est-ce un problème ? demande Romain.

- Peu importe, ce qui me dérange c'est que tu l'es emmenée ici. Les gens n'ont pas besoin de savoir que tu as quelqu'un dans ta vie." Lance Catherine.

Romain et MorganeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant