Chapitre 27

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Je suis encore sous le choc après le départ de mon manager. De quel droit se permet-il de débouler comme ça pour me tenir ce genre de propos. Je suis furieuse et je commence à saturer. Les collègues, les bruits de couloir et maintenant Durand ! Stop !


Point de vue omniprésent :

La matinée est bien entamée quand Romain sort de la réunion avec le comité de réunion. Il traverse le couloir et salue sa secrétaire, avant d'aller s'enfermer dans son bureau. A peine la porte fermée, il pousse un soupir de lassitude. Il n'a jamais aimé ces réunions avec le comité. La plupart sont des anciens partenaire et amis de son père. Ils lui donnent toujours la sensation de n'être que le jeune Romain, un gamin chétif et indiscipliné qui ignore tout de la vie. Ils se réfèrent toujours aux anciennes directives de Jean Levasseur et aux opinions de Catherine... Or, c'est lui le nouveau PDG d'ICARE, non son défunt père ou sa mère.

Il se laisse tomber dans son fauteuil et allume son ordinateur d'un geste machinal. Plusieurs mail patiente qu'il en en prenne connaissance, mais Romain ne s'en préoccupe pas. Il regarde sa montre et réalise qu'il doit attendre encore plus d'une heure avant de même envisager aller déjeuner. Et il doit bien se l'avouer, c'est la seule chose qu'il attend vraiment dans sa journée. L'idée de manger avec Morgane, lui donne des ailes. Depuis qu'il l'a retrouvé sa vie a pris un tour nouveau. Il songe à l'endroit où il pourrait l'emmener et appel sa secrétaire.

"- Pourriez-vous procédé à une réservation pour deux au Pavylion ? Il demande.

- Oui Mr, à quelle heure ? Dit la secrétaire.

- 12h30 s'il vous plait. Il répond.

- C'est noté."

Romain raccroche le cœur en fête et il s'occupe des courriers que sa secrétaire a posé sur son bureau ce matin. Il en est à parcourir le contenu de la troisième lettre quand on frappe à la porte de son bureau.

"- Entrez." Il dit.

La porte s'ouvre sur Adèle, l'égérie féminine de la marque ICARE. Romain recule dans son fauteuil laissant son regard courir sur le corps de la jeune femme. Il reconnait aisément qu'Adèle est vraiment magnifique et qu'elle a une prestance naturelle. Pour autant, il ne pense qu'à Morgane.

"- Bonjour patron adoré de toutes les femmes de la terre ! Comment tu te portes aujourd'hui ? Elle demande.

- Eh bien, que de flatteries ! Tu as quelque chose à me demander ? Il dit.

- Non, rien du tout pour le moment, mais j'ai dans l'idée qu'il fallait te remercier d'une manière ou d'une autre. Elle dit.

- me remercier ? Et pourquoi ? Il lâche.

- Et bien, je suis passé devant le bureau de ta secrétaire je l'ai entendu faire une réservation pour deux au Pavylion... Elle répond.

- En effet, mais... Commence Romain.

- je me suis donc précipitée ici pour te remercier de cette magnifique invitation que j'allais recevoir de ta part. Dit Adèle sur sa lancée.

- Adèle, je crois que... "

Cette fois, c'est son téléphone qui interrompt Romain. D'un geste automatique, il décroche et prend l'appel.

"- Mr, je suis désolée. Dit sa secrétaire.

- Qu'y a-t-il ? demande Romain.

- Mr Durand, le manger de la boutique de Paris souhaite vous parler de vive voix. Répond la secrétaire.

- Nous avions rendez-vous ? Dit Romain.

- Non, c'est ce que je lui ai dit, mais il insiste fortement Mr..." Lâche la secrétaire

Romain et MorganeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant