Chapitre 51

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Enzo nous a pris deux billet de train pour rentrer à Paris. La tempête s'est un peu calmée mais le train reste quand même plus sûr que l'avion. Nous sommes partis très trop parce qu'il y a plus de sept heure de trajet. Dans le wagon, j'en profite pour me reposer, mes cotes me font un mal de chien et les gens ne cesse de me dévisager vu l'état de mon visage. Enzo remarque mon embarras à ce propos.

"- Tu t'en fous Morgane. J'aimerais bien voir leur gueule après avoir été pris dans une avalanche. Il dit.

- Si ça se trouve, ils pensent que c'est toi qui m'as mis une raclée. Je le taquine.

- N'importe quoi, arrête tes conneries..." Il lâche.

Je ris doucement en voyant sa tête et il secoue la tête.

"- On ne s'ennuie pas avec toi Morgane. Jamais de la vie, je ne m'attendais à venir chercher quelqu'un perdu en pleine tempête au fin fond de la montagne. Il dit.

- faut un début à tout." Je dis.

Il pouffe de rire.

"- Disons que tu as de la chance que je t'apprécie et que tu es la petite amie de mon meilleur pote. Il lance.

- C'est déjà pas mal." je réponds.

Nous rions un peu et je me tiens les cotes. Les vibration du train rende la douleur difficilement supportable. Enzo redevient soudain très sérieux.

"- J'espère qu'il sera réveillé quand on arrivera. Il dit.

- Et moi donc... je sais pas ce que je ferais sans lui, tu sais... je lâche.

- je sais que vous vous êtes énormément rapprochés... Il lâche.

- Et pas qu'un peu." je réponds.

Je lui montre la bague qu'il m'a offert.

"- Très jolie... à coup sûr, la prochaine, il te demande en mariage. Il dit.

- N'importe quoi. Je dis.

- ne le sous-estime pas. Quand il veut quelque chose, il l'obtient." Il répond.

Nous passons le reste du voyage à discuter et j'en apprend plus sur Enzo, su sa vie en général. Je découvre une autre facette de lui que j'apprécie beaucoup. Il est très gentil sous sa carapace d'arrogance. Lui aussi a un lourd passé qui le ronge. Nous parlons aussi beaucoup de Romain mais nous n'évoquons jamais l'accident d'il y a sept ans.

A la gare, c'est Ahmed qui vient nous chercher. Enzo lui a brièvement expliquer la situation sans rentrer dans les détails, mais connaissant Ahmed, il ne va pas se gêner pour me poser des questions. Je me sens mal à l'aise sachant ce que je viens d'apprendre sur son défunt frère.

"- Oh Morgane... je savais que j'aurais dû vous accompagner. Dit Ahmed.

- ce n'est pas ta faute. Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer." Je dis.

Il me prend doucement dans ses bras.

"- je sais mais vu ce qu'il s'est passé l'autre fois déjà, j'aurais dû m'en douter." Il lâche.

Il ouvre la portière et nous invite à monter Enzo et moi.

"- je vous conduis où ? Il demande.

- A la clinique s'il te plait. Répond Enzo.

- Mme Levasseur a été claire, elle ne veut aucune visite. Dit Ahmed hésitant.

- On s'en fout de la vieille Levasseur. Morgane doit voir Romain." Dit Enzo.

Ahmed hausse les épaules et démarre.

"- On a quand même le droit de rendre visite à un ami et si elle n'est pas contente la régente, je lui dirais le fin de ma pensée. Lance Enzo.

Romain et MorganeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant