chapitre 16

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Aujourd'hui, Alexandre et moi nous rendons dans une boutique pour acheter une robe pour assister au mariage de son meilleur ami.

À peine avons-nous mis un pied à l'intérieur que la vendeuse, avec un sourire chaleureux, vient à notre rencontre. Elle nous guide à travers les rangées de robes étincelantes, évoquant les dernières tendances et les styles les plus recherchés.

Puis, avec un geste gracieux, elle m'invite à entrer dans l'une des cabines d'essayage, où un assortiment de robes m'attend. Je me sens à la fois excitée et nerveuse à l'idée de trouver la robe idéale pour cette occasion spéciale.

Alors que je commence à essayer les différentes robes, Alexandre reste à l'extérieur, attendant avec impatience de découvrir mes choix. Chaque nouvelle robe que j'essaie est accueillie par un regard attentif de sa part.

Son regard, souvent froid et distant, prend une teinte différente alors qu'il observe chacun de mes mouvements avec une intensité presque palpable. Je sens son regard peser sur moi, comme une caresse brûlante, alors que je me dévoile sous les lumières douces de la boutique.

Chaque tissu qui effleure ma peau est une promesse de quelque chose de nouveau, quelque chose de différent.

Mais ce n'est que lorsque je me glisse dans la robe parfaite que tout semble s'aligner. Les étoffes épousent mes courbes avec une douceur presque magique, et pour un instant fugace, je me sens belle, désirable, libre.

Je sors de la cabine, incertaine de ce que je trouverai dans le regard d'Alexandre. Mais à ma grande surprise, ce que je trouve est bien au-delà de mes attentes.

Ses yeux brillent d'une lueur que je n'avais jamais vue auparavant , une lueur de désir, de passion, de quelque chose qui ressemble étrangement à de l'amour.

Pourtant, la réalité refait surface lorsque je réalise que je ne peux pas enlever la robe seule. La vendeuse s'est éclipsée, laissant derrière elle un silence pesant, un vide palpable. Je me tourne vers Alexandre, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine, suppliant silencieusement son aide.

Il s'approche de moi avec une lenteur délibérée, comme s'il voulait savourer chaque instant de notre proximité. Ses doigts effleurent ma peau avec une tendresse inattendue alors qu'il dénoue les lacets dans mon dos. Je le vois à travers le miroir, son regard captivant le mien, me plongeant dans un abîme de désir et de crainte mêlés.

Chaque contact de ses doigts sur ma peau enflamme mes sens, faisant naître un tourbillon d'émotions contradictoires en moi. Mon souffle devient erratique, mes mains tremblent légèrement alors qu'il continue de défaire les nœuds qui retiennent la robe en place.

Je sens chaque caresse comme une brûlure douce sur ma peau, chaque souffle de vent comme une promesse de quelque chose de plus.

Et puis, comme si la tension devenait insupportable, il se recule brusquement, me laissant là, haletante, cherchant désespérément à reprendre le contrôle de mes émotions déchaînées.

Je rassemble mes esprits avec peine, sachant que je dois sortir de cette cabine avant de perdre complètement la tête.

En sortant, je le découvre à la caisse, en train de payer pour la robe et d'autres articles mystérieux que je ne peux pas voir. Une chaleur diffuse envahit mes joues alors que je m'empresse de le rejoindre, le cœur battant la chamade dans ma poitrine.

C'est seulement une fois dans la voiture, à l'abri des regards indiscrets, que je trouve le courage d'explorer le contenu des sacs qu'il a achetés.

Mes doigts tremblants glissent sur la lingerie suggestive, faisant naître un frisson le long de ma colonne vertébrale. Mon souffle se fait saccadé alors que je sens mes joues pendre une teinte écarlate.

Je me décide alors à lui demander d'un ton léger, presque gené :

"Hum, savais-tu qu'il y avait des sous-vêtements avec la robe?"

À peine ai-je prononcé ces mots que son regard s'anime d'une lueur espiègle. Il répond avec un sourire taquin :

"Bien sûr que je le sais, après tout, c'est moi qui les ai choisis avec soin. Et je serais loin d'être mécontent de les voir sur toi."

Ses paroles me surprennent et je lui donne un petit coup de coude en signe de réprimande, mais il éclate de rire, faisant résonner la légèreté dans l'air chargé de complicité.

Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant