Je pénètre dans la demeure de M. Johnson, prête à entamer la journée. En direction de la cuisine, je prépare le petit déjeuner en un temps record. Désormais experte dans l'utilisation de la cafetière, même si ce n'était pas évident au début, je peine toujours à comprendre l'utilité d'un écran tactile sur une machine à café. Une fois terminée, je vois M. Johnson descendre les escaliers pour me rejoindre.
- Bonjour, M. Johnson ! Voici votre café et votre petit déjeuner.
- Merci.
M. Johnson sirote son café tout en me scrutant de son regard perçant.
- Au fait, Mlle Blackford, aujourd'hui je ne vais pas à l'entreprise, donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai dans mon bureau.
- D'accord. Mangez-vous ici à midi ?
- Oui.
- Parfait, alors je vous préparerai votre repas.
- Bien, je suis dans mon bureau en cas de besoin.
M. Johnson s'éloigne, et je me lance dans les tâches ménagères.
J'ai consacré ma journée au nettoyage, croisant seulement M. Johnson à midi pour lui servir son repas. À vrai dire, ne pas le croiser souvent m'arrange, car cet homme me perturbe, et en sa présence, je perds tous mes moyens.
Alors que je nettoie les vitres du salon, je profite d'un regard vers l'extérieur. Le ciel est gris, et le vent semble souffler fort.
- Woah... Je crois que la fin du monde approche, murmurai-je à moi-même.
- Phh.
Je sursaute en me retournant pour découvrir M. Johnson, un sourire aux lèvres.
- Vous avez raison, il ne fait pas beau. Je viens de regarder les informations, et une tempête arrive.
- Oh non ! Ce n'est pas vrai ! Il faut que je rentre avant que ça ne devienne pire.
- Il est hors de question de vous laisser partir. C'est beaucoup trop dangereux. Vous resterez dormir ici.
- Quoi ?! Oh non, je ne vais pas dormir chez vous ! Vous êtes mon patron !
- Eh bien, en tant que patron, c'est de mon devoir de prendre soin de mes employés. Il est trop dangereux pour vous de sortir par ce temps-là !
- Mais je n'ai rien pour me changer, je n'ai aucunes affaires...
- Ne vous inquiétez pas, je peux vous prêter des vêtements et vous donner une brosse à dents. Vous pourrez dormir dans l'une des nombreuses chambres d'invités.
- Mais...
- Il n'y a pas de "mais". Comme vous l'avez si bien dit, je suis votre patron et vous avez l'ordre de rester ici. Et je n'ai jamais mangé personne à ce que je sache, donc vous n'avez rien à craindre ici.
- D'accord.
- Très bien, j'ai deux ou trois coups de téléphone à passer. Je vous rejoindrai pour le dîner.
- Dans ce cas, je vais préparer le dîner.
- À tout à l'heure, Mlle Blackford.
Je regarde M. Johnson s'éloigner jusqu'à ce qu'il disparaisse de mon champ de vision. Je souffle et pose mon front contre la fenêtre, en regardant le ciel s'assombrir.
- Pfff, dans quelle pétrin me suis-je encore mise ?
Je décide qu'il est temps de préparer le repas tout en relevant ma tête de la vitre.
- Oh non, c'est pas vrai, j'ai laissé une trace. Il faut renettoyer la vitre... Manon ! Mais comment peux-tu être aussi maladroite ? me sermonnais-je à moi-même.
Je me dirige à la cusine et entrepend de comencer le repas.
J'ouvre le regard et inspecte ce qu'il y a dedans.
-mmmh... je pourrai faire euuh.... oh je sais des Dumplings !
Je commence à les préparer et au bout de deux bonnes heures j'ai enfin fini, il me reste plus qu'à les servir dans une assiette
Très concentrée, je les dispose avec des baguettes dans une assiette.
- Que faites vous Mlle Blackford ?
Je sursaute sentant un souffle dans ma nuque. Je me retourne et découvre Mr Jonhson à quelque centimètres de moi. Je lève mon regard jusqu'à son visage et découvre ses yeux deja entrain de détaillés mon visage. Nous sommes tellement proche que je sens son souffle chaud caressait mon visage . Mr jonhson me détaille toujours mais son regard semble être fixé sur une partie de mon visage, comme s'il regardé intensément ma bouche ?
Son regard se noircit et sa mâchoire tressaute . Son visage exprime une sorte de bataille intérieure,comme s'il se confrontait à deux choix, comme s'il voulait dire ou faire quelque chose
- Et si nous mangions ? Il commence à se faire tard. dit il tout en reculant, me permattant ansi de reprendre ma respiration
VOUS LISEZ
Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant
RomanceEndettée depuis le décès de son père, Manon peine à rembourser la banque malgré ses multiples petits boulots. Sa vie prend un tournant lorsqu'elle découvre une opportunité de travail qui pourrait l'aider à s'acquitter de ses dettes : se faire passer...