chapitre 17

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"Enfin prête," murmurai-je en arrangeant quelques mèches de mon chignon. Une heure s'était écoulée depuis que j'avais investi la salle de bain pour me préparer en vue du mariage du meilleur ami d'Alexandre.

Apercevant qu'il était temps de partir, je décidai de descendre les escaliers afin de rejoindre Alexandre. Mais alors que je m'engageais dans la descente, je le vis au pied des marches, son regard scrutant chacun de mes mouvements avec une intensité captivante.

Pdv Alexandre

Alors que je patientais en bas des escaliers, mon souffle se suspendit brièvement en voyant Manon apparaître. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale alors que mes yeux la suivaient avec une adoration silencieuse. Son apparition était comme une œuvre d'art en mouvement, chaque mouvement gracieux capturant mon attention d'une manière presque hypnotique. Je sentais le poids de mes propres pensées s'alourdir alors que je m'efforçais de trouver les mots justes pour exprimer la beauté qui se déployait devant moi.

"Tu es absolument radieuse," soufflai-je, incapable de contenir mon admiration. Les mots semblaient sortir de ma bouche presque involontairement, portés par l'élan de mon cœur qui battait la chamade.

Elle esquissa un sourire timide, ses joues prenant une teinte rosée sous mon regard insistant. C'était comme si chaque compliment que je lui adressais la touchait au plus profond de son être, illuminant son visage d'une douce lumière qui faisait chavirer mon propre cœur.

"Merci, Alexandre," répondit-elle d'une voix douce, ses yeux brillant d'une lueur émue. Chaque syllabe prononcée par ses lèvres était comme une douce caresse pour mon âme, faisant naître en moi un sentiment de béatitude que je ne pouvais contenir.

Je sentis mon cœur battre plus fort à ses mots, tandis que chaque pas qu'elle faisait semblait résonner en moi comme une mélodie envoûtante. Chaque détail de sa présence m'emportait dans un tourbillon d'émotions, me laissant presque étourdi par l'intensité de ce que je ressentais pour elle.

Sortant de mon état presque hypnotique, je mis une main dans le bas de son dos et la guidai avec précaution vers la voiture. Chaque contact avec sa peau délicate déclenchait une cascade d'émotions qui envahissaient mes sens avec une force irrésistible. L'odeur enivrante de son parfum flottait autour de nous, m'enveloppant dans un cocon de douceur et de désir.

En atteignant la voiture, je lui ouvris la portière avec galanterie, la laissant s'installer avant de rejoindre le côté conducteur.

PDV Manon

La voiture s'arrêta devant une salle de réception de mariage somptueuse, éclairée par des guirlandes scintillantes et décorée avec un raffinement exquis. Des tables dressées avec élégance, des fleurs épanouies et une ambiance feutrée créaient une atmosphère enchanteresse qui m'envoutait dès le premier regard.

Alors que nous nous apprêtions à rejoindre notre table, un homme élégamment vêtu s'approcha de nous avec un sourire chaleureux. Il salua Alexandre d'une accolade amicale avant de se tourner vers moi avec une expression d'émerveillement.

"Alors, c'est elle ?" demanda-t-il à Alexandre avec un brin de taquinerie dans la voix.

Alexandre répondit en italien, sa voix empreinte d'une tendresse infinie : "Sì, è la donna della mia vita."

Je le regardai curieuse, ne comprenant pas tout à fait ce qu'il venait de dire, mais incapable de nier l'intensité de l'émotion dans ses paroles.

L'homme élégant se présenta avec un sourire charmeur. "Enchanté, je suis Antoine, le meilleur ami de ce glaçon, " dit-il en désignant Alexandre d'un geste amical.

Je ris légèrement, me sentant soudainement encouragée à jouer le jeu. "Et je suis la chanceuse qui a réussi à le faire fondre," répondis-je avec un sourire espiègle.

L'homme rit, visiblement amusé par ma réponse. "Ah, une femme pleine d'esprit ! Je vois pourquoi Alexandre est tombé sous votre charme."

Alexandre sourit, ses yeux pétillants de fierté. "Elle est mon refuge, ma constance dans un monde en perpétuel mouvement," murmura Alexandre, sa voix empreinte d'une tendresse infinie.

Je sentis mes joues s'empourprer légèrement sous son regard, me sentant soudainement timide sous son éloge public.

Cependant, une douce chaleur envahissait mon cœur. Je pris alors la décision de reprendre mes esprits, réalisant que tout cela n'était qu'une illusion trompeuse. Malgré mes sentiments intérieurs, je savais que je ne pouvais développer de sentiments pour lui.

Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant