chapitre 15

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Pdv Alexandre

Les lumières tamisées du jet privé caressaient doucement le visage endormi de ma femme alors que nous atterissions à Rome, je savais que le moment était venu de la réveiller, de la ramener à la réalité.

Mais en la voyant si paisiblement endormie, je ne pouvais me résoudre à briser ce doux sommeil qui l'enveloppait Elle semblait si paisible, si vulnérable dans son sommeil. Je ne voulais pas la réveiller, pas maintenant.

Alors, avec précaution, je glissai mes bras sous son corps léger et la soulevai délicatement de son siège, sentant sa chaleur se presser contre moi. Avec précaution, je traversai le tarmac jusqu'à la voiture qui nous attendait, où un chauffeur tenait la portière ouverte avec respect.

Sans un mot, je la déposai avec tendresse sur la banquette arrière, veillant à ce qu'elle soit confortablement installée. Puis, prenant place à ses côtés, je l'attirai contre moi, sentant son souffle régulier contre mon torse.

Blottie dans mes bras, elle semblait encore plus petite, plus fragile. Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage doux et serein.

C'est là, dans le silence feutré de la voiture, que je me suis rendu compte de quelque chose de profondément troublant : j'avais développé des sentiments bien au-delà de l'amour pour elle.

En la regardant dormir paisiblement, je réalisai qu'elle était bien plus qu'une simple épouse. Elle était mon âme sœur, ma compagne de vie, celle que je voulais protéger et chérir pour l'éternité. Chaque ligne de son visage, chaque frémissement de ses cils, tout cela me rappelait à quel point elle était précieuse pour moi.

C'est ainsi, dans le silence réconfortant de la voiture, que j'ai compris l'ampleur de mes sentiments pour elle.

Le chauffeur démarra la voiture, et nous nous sommes enfoncés dans les rues animées de Rome, où le passé et le présent se mêlent dans une danse envoûtante.

À chaque virage, à chaque pavé traversé, je la tenais fermement dans mes bras, déterminé à ne pas la réveiller de son sommeil bienheureux.

Alors que la voiture glissait silencieusement à travers les rues illuminées de la ville endormie, je jurai de veiller sur elle, de la protéger de tous les dangers du monde. Car maintenant, je savais que son bonheur était devenu mon seul but dans la vie.

Et tant que je pourrais respirer, je serais là pour elle, mon amour, ma vie, ma raison de vivre.

Et dans ce moment de quiétude, j'ai su que Rome ne serait pas seulement le théâtre de notre voyage, mais le début d'une nouvelle aventure, où je serais là pour elle, pour l'aimer et la protéger, où que nous allions.

Pdv Manon

Le réveil est doux, baigné par les premiers rayons du soleil qui filtrent à travers les rideaux. Je sens la chaleur enveloppante d'un torse solide contre mon corps et un léger sourire se dessine sur mes lèvres.

Alexandre dort paisiblement à mes côtés, et je me sens privilégiée de pouvoir l'observer ainsi, dans toute sa tranquillité matinale. Son visage est paisible, ses traits détendus par le sommeil, et je me perds un instant dans l'admiration de sa beauté.

Pourtant, la réalité me rattrape rapidement.  Avec précaution, je glisse hors du lit, veillant à ne pas troubler le sommeil de mon époux. La sensation du sol frais sous mes pieds contraste avec la chaleur agréable de notre lit, mais je me force à me concentrer. Une douche matinale semble être le remède parfait pour réveiller mes sens engourdis par le sommeil.

L'eau chaude déferle sur ma peau, chassant la torpeur de la nuit. Je laisse échapper un soupir de satisfaction, laissant le liquide bienfaisant masser mes muscles tendus. L'eau chaude apaise mes sens, mais la réalisation que j'ai oublié mes vêtements propres me fait rapidement revenir à la réalité.

Je sors de la douche, cherchant une solution à mon dilemme vestimentaire. Mon regard tombe sur une serviette posée sur le porte-serviettes et je la saisis, l'enroulant autour de moi avec une certaine grâce. La texture douce contre ma peau nue me rappelle la délicatesse de la soie, et je me sens momentanément enveloppée dans un cocon de confort.

Ainsi drapée, je me dirige vers la chambre à coucher, espérant ne pas réveiller Alexandre encore endormi. Chacun de mes pas est empreint de précaution, mes pieds effleurant à peine le sol. Mais alors que j'approche du lit, une voix familière brise le silence de la pièce.

"C'est devenu une habitude chez toi, de te promener en serviette le matin?", demande-t-il d'une voix taquine, les yeux encore mi-clos mais pétillants d'amusement.

Un léger rire s'échappe de mes lèvres, mêlant la surprise à l'embarras. Je me rappelle alors la première fois que j'ai passé la nuit chez lui, quand il m'avait surprise dans une situation similaire. Le souvenir de cette soirée teintée de gêne  me fait rougir légèrement, mais je ne peux m'empêcher de sourire devant la complicité qui règne dés à present entre nous.

Avec un léger soupir , je récupère quelques vêtements propres dans le placard, les joues rougies par l'embarras de ma situation. Ses yeux brillants d'amusement me regardent avec une intensité qui me fait frissonner. Son regard est comme celui d'un loup affamé fixant sa proie, empreint de désir et de possession.

Rapidement, je me hâte vers la salle de bain, les pas précipités, cherchant à échapper à cette situation gênante. Mais juste au moment où mes doigts se referment sur la poignée, un éclat de rire grave résonne dans la pièce.

Le son de sa voix me surprend, mais je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi. Son rire résonne comme une mélodie familière, chassant les dernières traces d'embarras de mon esprit.

Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant