La lumière du matin illuminait doucement la chambre lorsque je me réveillai, la chaleur apaisante du corps d'Alexandre m'enveloppant encore. Tout semblait irréel, comme si les événements de la veille avaient été un rêve étrange. Mais la réalité s'imposa rapidement lorsque je sentis la douceur de son souffle contre ma joue. Je me redressai lentement, veillant à ne pas le réveiller, et m'assis au bord du lit, les pensées en désordre.
Les premières lueurs de l'aube filtraient à travers les rideaux, baignant la chambre d'une lumière douce et dorée. J'inspirai profondément, essayant de mettre de l'ordre dans mes émotions. Alexandre s'était ouvert à moi d'une manière que je n'aurais jamais imaginée. Sa présence, ici à Seattle, signifiait plus que des mots ne pouvaient le dire.
Je me levai doucement, mais à peine avais-je posé un pied hors du lit qu'une main ferme me tira en arrière. « Où crois-tu aller comme ça ? » murmura Alexandre d'une voix rauque, encore empreinte de sommeil.
Je me retournai, surprise, et nos regards se croisèrent. Ses yeux étaient empreints d'une intensité que je ne lui connaissais pas. « Je pensais juste... me lever. »
Il me ramena contre lui, son corps chaud et puissant pressé contre le mien. « Pas si vite, » dit-il avec un sourire en coin. « J'aime bien avoir ma princesse près de moi au réveil. »
Je sentis mon cœur s'emballer. Il y avait quelque chose de magnétique dans la manière dont il me regardait, une attirance irrésistible qui faisait naître en moi des papillons. « Alexandre... » murmurai-je, troublée.
Il déposa un baiser sur mon front, puis sur ma joue, avant de murmurer à mon oreille : « Tu es à moi, Manon. Et je suis à toi. Ne l'oublie jamais. »
Je frissonnai sous ses mots et la chaleur de son souffle. La tentation de rester là, dans ses bras, était immense. Mais je savais que nous avions beaucoup à discuter, beaucoup à comprendre.
Finalement, il relâcha son étreinte et se redressa. Je ne pus m'empêcher de le regarder alors qu'il se levait du lit, révélant son corps sculpté par des années de discipline et d'entraînement. Chaque mouvement de ses muscles semblait hypnotique. Il se retourna et surprit mon regard admiratif, un sourire taquin éclairant son visage. « Tu aimes ce que tu vois, princesse ? »
Je rougis furieusement, détournant le regard, mais ne pus m'empêcher de sourire. « Peut-être. »
Il rit doucement et s'approcha de moi, une lueur espiègle dans les yeux. « Ne t'inquiète pas, » dit-il en posant une main douce mais ferme sur ma joue. « Je compte bien te donner encore plus de raisons d'aimer ce que tu vois. »
La tension entre nous était palpable, une combinaison enivrante de désir et de promesses non dites. Mais je savais que nous devions prendre notre temps, reconstruire notre relation sur des bases solides. Je lui pris la main et la serrai doucement. « Allons explorer la ville ensemble aujourd'hui. Cela nous fera du bien. »
Il hocha la tête, son sourire adoucissant les traits sévères de son visage. « Très bien. Montre-moi ce qui te fascine tant ici. »
Nous passâmes la matinée à flâner dans les rues animées de Seattle. Le marché de Pike Place était notre première étape. Les étals débordants de fruits frais, de fleurs colorées et de produits artisanaux créaient une ambiance vivante et vibrante. Alexandre semblait fasciné par chaque détail, posant des questions et engageant des conversations avec les marchands. Voir son enthousiasme me réchauffa le cœur.
Nous nous arrêtâmes pour déjeuner dans un petit café surplombant la baie. Le soleil brillait, rendant l'eau scintillante, et pour un moment, tout semblait parfait. Nous parlâmes de tout et de rien, évitant soigneusement les sujets lourds pour nous concentrer sur l'instant présent.
Après le déjeuner, nous nous dirigeâmes vers le Chihuly Garden and Glass. La beauté des sculptures en verre, éclatantes de couleurs et de formes, nous laissa tous deux émerveillés. Alexandre semblait particulièrement captivé par la délicatesse et la complexité des œuvres.
« C'est incroyable, » murmura-t-il, les yeux brillants. « Comment quelque chose d'aussi fragile peut être si résilient et beau. »
Ses mots résonnèrent en moi d'une manière inattendue. « Oui, c'est exactement ça, » répondis-je doucement. « La fragilité et la résilience. »
La journée continua de la même manière, chaque moment partagé nous rapprochant un peu plus. Il y avait des rires, des silences confortables et des regards échangés qui parlaient plus que les mots. En fin de journée, nous nous retrouvâmes à la Space Needle, profitant de la vue panoramique sur la ville et ses environs.
« C'est magnifique, » dit Alexandre en regardant l'horizon. « Je comprends pourquoi tu voulais venir ici. »
« C'est un endroit qui me fait sentir libre, » répondis-je, inspirant profondément l'air frais.
Il se tourna vers moi, prenant mes mains dans les siennes. « Je veux que tu te sentes libre avec moi, Manon. Je veux que nous construisions quelque chose de nouveau, sans les contraintes du passé. »
Ses mots, empreints de sincérité, firent battre mon cœur plus fort. « J'aimerais cela aussi, » murmurai-je.
Le soir venu, nous retournâmes à l'hôtel, fatigués mais apaisés. Une fois dans la chambre, Alexandre me prit doucement dans ses bras. « Merci pour cette journée, » dit-il, son souffle chaud contre mon oreille. « Ça signifie beaucoup pour moi. »
Je m'appuyai contre lui, sentant la sécurité de ses bras. « Pour moi aussi, » murmurai-je. « Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais aujourd'hui, j'ai vu un avenir possible pour nous. »
Nous nous installâmes sur le lit, épuisés mais en paix. Alexandre me tenait doucement, ses bras enveloppants apportant une sensation de sécurité que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Peu à peu, je sentis le sommeil m'envahir, mon corps se détendant contre le sien.
Alors que je m'endormais, il murmura doucement à mon oreille : « Je t'aime, Manon. Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer. »
Ses mots, emplis d'une tendresse sincère, réchauffèrent mon cœur. Et dans cette douce étreinte, avec la promesse d'un avenir meilleur, je m'endormis paisiblement, un léger sourire aux lèvres.
VOUS LISEZ
Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant
Любовные романыEndettée depuis le décès de son père, Manon peine à rembourser la banque malgré ses multiples petits boulots. Sa vie prend un tournant lorsqu'elle découvre une opportunité de travail qui pourrait l'aider à s'acquitter de ses dettes : se faire passer...