La nuit avait été brève pour nous, mais chaque moment passé ensemble était précieux. Le matin, le soleil filtrant à travers les rideaux nous réveilla doucement, et je sentis les bras protecteurs d'Alexandre autour de moi. C'était une sensation de paix et de sécurité que je n'avais jamais ressentie auparavant.
Nous restâmes au lit, savourant la chaleur de nos corps pressés l'un contre l'autre. Alexandre jouait avec une mèche de mes cheveux, son regard rempli de tendresse.
"Bien dormi, ma chérie ?" murmura-t-il, sa voix encore rauque de sommeil.
"Comme un bébé," répondis-je en souriant, me blottissant un peu plus contre lui. "Et toi ?"
"J'aurais aimé que la nuit ne se termine jamais," dit-il en déposant un baiser sur mon front.
Nous passâmes la matinée à flâner dans la villa, profitant du calme et de la sérénité de ce lieu paradisiaque. Le bruit des vagues et le chant des oiseaux étaient notre seule compagnie. Alexandre proposa de préparer un petit déjeuner tardif. "J'ai envie de te montrer mes talents culinaires," dit-il en souriant.
"Je suis curieuse de voir ça," répondis-je en riant.
Nous nous dirigeâmes vers la cuisine, et Alexandre commença à sortir des ingrédients pour faire des pancakes. Il enfila un tablier et me fit un clin d'œil. "Prépare-toi à être épatée."
Je le regardai avec admiration alors qu'il mélangeait les ingrédients avec aisance. Mais rapidement, la situation dégénéra en un jeu taquin. Alexandre, en tentant de m'attraper pour m'embrasser, renversa un peu de farine sur moi.
"Hey !" protestai-je en riant, tentant de m'éloigner.
"Oh, tu veux jouer à ça ?" répondit-il avec un sourire espiègle.
Avant que je ne puisse réagir, il prit une poignée de farine et la lança doucement vers moi. La farine atterrit sur mes cheveux et mes vêtements, et je ne pus m'empêcher de rire. Pour me venger, je pris une poignée de farine et la jetai sur lui.
La cuisine se transforma rapidement en un champ de bataille de farine, nos rires résonnant à travers la villa. À un moment, Alexandre me saisit par la taille et me fit tourner, me plaçant sur le comptoir de la cuisine. Il était couvert de farine, tout comme moi, mais son sourire radieux faisait battre mon cœur plus vite.
"Tu es magnifique même sous une couche de farine," dit-il en se penchant vers moi, ses yeux pétillants de malice.
"Et toi, tu es incorrigible," répondis-je en riant, mes bras autour de son cou.
Il m'embrassa doucement, et le monde autour de nous sembla s'évanouir. Chaque baiser était une promesse, une déclaration d'amour et de désir. Lorsque nos lèvres se séparèrent, je pouvais voir la même passion et l'amour dans ses yeux.
"Je ne serais pas contre de recommencer ce que nous avons fait la nuit dernière," murmura-t-il, son souffle chaud contre ma peau.
Un frisson parcourut mon corps à ses paroles, et je sentis mes joues s'empourprer. "Je pense que je pourrais être d'accord avec ça," répondis-je doucement.
Nous passâmes un moment dans cette douce intimité, savourant la proximité de nos corps et la profondeur de nos sentiments. Mais la faim nous rappela à l'ordre, et nous finîmes par préparer et déguster nos pancakes, toujours souriants et taquins.
La farine recouvrait la cuisine, et chaque coup d'œil à Alexandre me faisait rire. Son sourire espiègle et ses yeux brillants ajoutaient une touche de légèreté à ce moment déjà magique. Alors que nous rangions les ingrédients et nettoyions le désordre, je sentis ses mains se poser sur ma taille.
"Je crois que tu as encore un peu de farine ici," dit-il en effleurant ma joue avec son pouce.
Je ris et lui renvoyai la pareille en lui tapotant le nez avec un peu de farine. "Et toi, Monsieur le chef, vous êtes tout aussi fariné."
Il rit et, en un instant, nous étions de nouveau pris dans un jeu taquin. Ses mains étaient chaudes sur ma peau, et chaque contact envoyait des frissons le long de ma colonne vertébrale. Je me sentais comme une adolescente, légère et pleine d'énergie.
Alors que je me penchais pour essuyer un peu de farine sur le comptoir, Alexandre m'attrapa par les hanches et me souleva, me plaçant sur le plan de travail. Nos regards se croisèrent, et l'atmosphère changea. La taquinerie laissa place à quelque chose de plus profond, de plus intense.
Il s'approcha de moi, ses yeux fixés sur mes lèvres. "Je pourrais m'habituer à ça," murmura-t-il.
"À quoi ?" demandai-je doucement, mon cœur battant à tout rompre.
"À te voir ainsi, heureuse, ici avec moi," répondit-il en se penchant pour m'embrasser. Ses lèvres étaient douces et exigeantes, et je sentis mon corps répondre à chaque baiser.
Mes bras s'enroulèrent autour de son cou, et je me laissai aller à la sensation de ses mains explorant mon dos. Chaque baiser devenait plus profond, plus affamé. Nos souffles se mélangeaient, et la cuisine se remplissait de notre désir mutuel.
"Alexandre," murmurai-je entre deux baisers, "nous devrions peut-être..."
"Peut-être quoi ?" demanda-t-il en souriant contre mes lèvres.
"Finir de nettoyer," dis-je en riant doucement.
Il sourit, ses yeux brillants d'amusement et de désir. "Je suppose que tu as raison. Mais ne pense pas que je vais te laisser t'échapper aussi facilement."
Nous finîmes de nettoyer la cuisine, mais l'ambiance restait électrique. Chaque mouvement, chaque regard était chargé de désir. Alexandre ne cessait de me toucher, de me frôler, et je sentais la tension monter en moi.
Une fois la cuisine en ordre, il m'attrapa par la main et m'attira vers lui. "Maintenant, où en étions-nous ?" demanda-t-il, ses yeux brûlant de désir.
"Je crois que tu voulais me montrer quelque chose," répondis-je en souriant.
Il me porta jusqu'à notre chambre, me déposant doucement sur le lit. Ses mains parcoururent mon corps avec une douceur et une passion qui me firent frémir. Chaque baiser, chaque caresse était un témoignage de l'amour et du désir qu'il avait pour moi.
Nous passâmes le reste de la journée à explorer cette nouvelle facette de notre relation, à savourer chaque instant de cette intimité retrouvée. Chaque sourire, chaque rire était un pas de plus vers cette connexion profonde que nous partagions.
Alors que le soleil commençait à se coucher, nous nous retrouvâmes sur la terrasse, regardant l'horizon. Alexandre me serra contre lui, et je sentis une vague de bonheur m'envahir. Être avec lui, ici, maintenant, c'était tout ce dont j'avais jamais rêvé.
"Je t'aime, Manon," murmura-t-il à mon oreille.
"Je t'aime aussi, Alexandre," répondis-je, les yeux brillants de larmes de joie.
Nous restâmes ainsi, blottis l'un contre l'autre, savourant la beauté de ce moment. La vie nous avait offert une seconde chance, et nous étions déterminés à la saisir
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Saga alstroemeria : Un Patron Séduisant
RomanceEndettée depuis le décès de son père, Manon peine à rembourser la banque malgré ses multiples petits boulots. Sa vie prend un tournant lorsqu'elle découvre une opportunité de travail qui pourrait l'aider à s'acquitter de ses dettes : se faire passer...