Prison Love ~Kiribaku~

•Chapitre 1•

POV : Extérieur 

Les lumières bleues et rouges traversaient les vitres brisées pour s'écraser sur les visages des quelques jeunes hommes terrés dans le bâtiment délabré. La tension slalomait entre les quatres garçons leur procurant des frissons désagréables. Alors qu'un nouveau cri de policer parvenait encore à leurs oreilles et que la vitesse les battements de leur cœur accéléra soudainement : ils étaient cuits. Cela faisait une bonne dizaine de minutes qu'ils restaient immobiles pour espérer ne pas avoir été repéré auparavant mais cela fut un échec. Ce n'était pas comme les nombreuses fois d'avant, non cette fois ils n'allaient pas s'en sortir.

Mais alors que le silence régnait entre eux, un jeune homme aux cheveux argentés prit la parole à voix basse en s'adressant aux autres de son équipe :

-bon. Il marqua une pause maladroite. On ne va pas s'en sortir, la police nous tient. Exprima-t-il d'un air abattu en s'asseyant sur le sol. Il faut que quelqu'un fasse diversion et je me désigne pour le faire après tout c'est à cause de moi qu'on est ici. Il inspira. Je vais sortir et les policiers vont m'arrêter pendant ce temps vous allez sortir et retrouver ce petit con qui a réussi à nous échapper, compris ? Expliqua-t-il en fixant ses coéquipiers.

-mais boss.. Murmura un roux d'un regard défaitiste. "S'il se fait prendre il n'en sortira jamais, ils ne le lâcheront pas" pensa-t-il en fixant son chef d'un regard inquiet. Le bruit que faisait son cœur était si fort qu'il aurait cru que ses autres coéquipiers pouvaient l'entendre alors que les idées de bousculaient dans sa tête : il se devait de trouver une solution et vite !

-Red Riot, qu'est ce que tu fais ? Va rejoindre les autres ! Chuchota l'homme au cheveux argenté.

-ne vous inquiétez pas boss, rejoigniez les. Je fais diversion. Sourit il determiné. Il avait beau avoir réfléchi, il ne trouvait pas d'autres solutions que de se jeter lui même dans la gueule du loup. Il soupira alors qu'il prenait pleinement conscience de ce qu'il allait de produire.

-Riot ? Tu es sérieux ? L'interrogea-t-il en se remettant à croupis.

-oui, boss. Vous pouvez compter sur moi. Fit il. Alors que son dit boss, lui sourit doucement. Il lui attrape les épaules.

-on reviendra te chercher Eijiro, tu as ma parole. Promit il avant de se déplacer lentement vers le reste du groupe.

Red Riot Aka Eijiro respira lentement avant de se mettre debout au signe de son chef. Les lumières bicolores l'aveuglèrent un peu et il se rendit compte du nombre de voitures de police postaient devant le bâtiment abandonné, une bonne dizaine attendaient patiemment qu'ils se rendent.

Il vit les agents pointaient leurs armes dans sa direction, ayant précédemment donné la sienne aux autres il n'avait plus rien. "Peut être que ça pourrait un peu alléger ma peine" pensa-t-il alors qu'il passait la porte de l'immeuble les mains bien en évidence.

Alors à trois pas des voitures, une demi douzaine de policiers se ruèrent sur lui pour l'écraser au sol et le menotter agressivement. C'est maintenant que tout commence.

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La lumière d'une petite lampe de bureau l'aveuglait désagréablement depuis prés de trois heures maintenant.

-mais donne nous les noms bon sang ! Cria le policier en frappant violement la table de ses paumes. Des perles de sueur s'étaient formées sur son front et glissaient le long de ses tempes. Ses joues étaient rougies par la colère et le fait qu'il ne faisait que d'hurler depuis une bonne heure n'arrangeait rien à son état. Il soupira et n'ajouta rien avant de sortir précipitamment de la salle d'interrogatoire.

Le rouge put enfin respirer, depuis qu'il était arrivé ici plusieurs policiers se relayaient pour essayer de lui faire cracher les noms des autres membres mais surtout pour qui il travaillait. De toute évidence, ils n'avaient pas encore compris qu'il ne dirait rien. Il passa son index sous la menotte pour frotter doucement son poignet meurtri. Dans une tentative désespérée du policier de lui faire cracher le morceau, il lui avait serré ses menottes jusque de petites blessures étaient apparues sur sa peau et que quelques gouttes de sang en avaient coulé. "Je ne suis pas sûr que ce soit très légal" pensa-t-il. Ça ne l'est pas, mais qui s'inquièterait du sort d'un des membres de l'Ark, l'un des gangs le plus problématique et le plus dangereux du pays ? Eijiro avait parfaitement conscience que la réponse était personne.