˚₊‧꒰ა ☆ ໒꒱ ‧₊˚
- Tiens bon, on est presque arrivé.
Vu qu'il n'avait pas eu de réponse, il baissa le regard vers la brune.
- Mi-Ko?...
Toujours aucune réponse. Quelques instants plus tard, ils étaient arrivés à l'auberge. Sasuke précipita Mi-Ko auprès de Karin et la fit mordre le bras de la femme dans l'espoir qu'elle serait sauvée. Mi-Ko respirait doucement et ses yeux se fermèrent.
Son corps était couvert de sang alors il l'emmena sous la douche et lui nettoyait le corps, le visage et les cheveux. Il était sidéré de voir Mi-Ko, normalement si forte, dans un état aussi critique, et surtout d'être celui qui nettoierait son sang. Il frottait sans cesse et repassait sur les mêmes endroits encore et encore, ayant l'impression que le sang ne partait pas. Elle avait aussi perdu du poids et c'était visible.
Il ne réalisait pas vraiment ce qui se passait. Il ne réalisait pas que Mi-Ko était à moitié morte et qu'il nettoyait son corps presque vide vie de ses propres mains, qu'il nettoyait son sang, et lui-même était recouvert du sang de la Mori à présent. Il l'habilla de ses mains tremblantes et la déposa doucement sur le lit de sa chambre. Il avait décidé de la laisser sous la surveillance de Karin et Suigetsu, juste le temps de prendre une douche lui aussi, et après cela il la surveillerait.
Elle ne se réveilla que le lendemain soir, son corps avait été épuisé et avait besoin de beaucoup de repos. Lorsqu'elle sorti de son sommeil, elle tremblait énormément et arrivait à peine à aligner plus de deux mots, elle avait aussi du mal à marcher. Sasuke ne s'occupait plus d'elle à partir de ce moment, il laissa Karin s'en occuper.
Mi-Ko reprit assez rapidement et lorsqu'elle allait mieux physiquement - malgré sa souffrance mentale toujours pire - elle recommença l'entraînement intensif. Quelque chose semblait la motiver à s'améliorer et elle était maintenant proche de la perfection.
Mentalement, elle était dans le déni. Elle n'avait pas encore réalisé ce qui s'était passé ; les viols, ce qu'elle avait mangé, les violences... Elle était au courant de tout ça et s'en souvenait très bien, mais elle l'a réalité ne l'avait pas encore frappé en pleine face. Soit. Cela l'aidait à atteindre son apogée pour les plans qu'elle souhaitait mettre à bien.
Elle avait perdu son œil droit et avait une petite cicatrice à la paupière et à la joue. Au moins, son Mind's Eyes la faisait moins souffrir. Elle avait du légèrement couper ses cheveux pour les rafraîchir car les pointes avaient légèrement brûlées aussi. Elle aimait bien voir son reflet dans le miroir car elle faisait peur, elle instaurait la terreur.
Sasuke se méfiait en voyant Mi-Ko perfectionner autant son attaque, sa défense ainsi que sa force. Il voyait qu'elle avait quelque chose en tête et cela ne lui plaisait pas du tout. Il était d'ailleurs étonné de la voir se préparer physiquement à un combat ; elle bandait ses mains, recommençait ses routines d'entraînement et de combat...
Il remarquait aussi qu'elle s'amusait à quitter l'auberge à des heures tardives en cachette. Elle revenait avant le lever du jour mais quelque chose semblait louche aux yeux de Sasuke, elle se préparait à quelque chose d'important et elle le lui cachait. Il décida alors d'aller l'aborder pendant qu'elle faisait du gainage en préparation à son entraînement habituel.
- Mi-Ko, que prépares-tu?
- Qu'est-ce que ça peut te foutre?
- Je te vois t'entraîner et te préparer à quelque chose. Je veux savoir ce que tu vas faire.
- Et moi je veux un poney.
- Mi-Ko, sérieusement.
- Putain Sasuke, ferme ta gueule. Tout n'est pas à propos de toi, et pas tout le monde ne te doit quoi que ce soit!
- Tu me dois la vie.
- Et?, dit-elle en s'asseyant par terre.
- Ce serait dommage que je te ramène au clan Mori juste parce que tu as décidé de faire la maline, n'est-ce pas?, dit très froidement Sasuke en arborant un regard noir.
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Masquerade - Sasuke x OC
FanfictionTW : Violences physiques, mentales et sexuelles. Descriptions et mentions de viols et de violences. "Je me disais que si les gens me voyaient comme un diable, alors cela voulait dire que j'étais puissante et que la peur que j'instorais était un gag...