اثنان (2)

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Jihane.

Le matin est doux et lumineux, avec les premiers rayons du soleil caressant la cuisine. Les oiseaux chantent une mélodie joyeuse, accompagnant chaque mouvement alors que je prépare des gâteaux avec une sérénité paisible. Le parfum réconfortant de la pâte et de la vanille emplit la pièce, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.

Pendant ce temps, ma grand-mère est partie rendre visite à une amie, laissant derrière elle un silence tranquille qui me permet de me concentrer pleinement sur ma tâche. Je sais qu'elle reviendra dans trente minutes.

Elle m'a demandé de préparer beaucoup de gâteaux pour je ne sais quelle raison, mais je n'ai pas cherché à en savoir plus, car cela ne m'intéresse pas beaucoup. De plus, je suis impatiente de terminer cette tâche pour me reposer dans cette journée ensoleillée.

La chaleur devient de plus en plus étouffante, et mon seul désir à cet instant précis est de me débarrasser de mon tablier et de m'allonger sur le matelas par terre.

La fenêtre est ouverte, offrant une vue sur tout le quartier, y compris chez l'amie de mamie et les boulangeries, ainsi que sur les animaux tels que des chevaux et des ânes accrochés à des cordes. Les paroles des habitants se mêlent à un son harmonieux.

J'en suis à mon septième gâteau au chocolat en forme de cœur, et cela me prend beaucoup de temps et d'énergie. Mais que puis-je faire ? Refuser d'aider ma mamie alors qu'elle m'a toujours donné un coup de main ?

De toute façon, je compte en faire une quinzaine, donc cela prendra encore une vingtaine de minutes, inch'Allah.

Mes mains s'animent avec une aisance acquise au fil des années, mélangeant la farine, le sucre et le beurre avec une précision presque instinctive. Les œufs se cassent avec un claquement doux et le chocolat fond dans une danse lente et délicate sur le feu.

Alors que les gâteaux prennent forme dans leurs moules, je les glisse délicatement dans le four préchauffé, impatientant déjà de sentir leur parfum envoûtant emplir à nouveau la pièce.

Je souris en pensant à l'expression de satisfaction sur le visage de ma grand-mère.

C'est pour qui?

Pendant que les gâteaux cuisent lentement, je nettoie méticuleusement la cuisine, effaçant toute trace de mon activité matinale. alors que le minuteur annonce la fin de la cuisson, je retire les gâteaux dorés du four, leur délicieux parfum chatouillant mes narines.

Une fois refroidis, je les démoule avec précaution, admirant leur aspect parfait et leur texture moelleuse. Puis, d'un geste habile, je les décore avec une touche finale de sucre glace, ajoutant une note de finesse à leur allure déjà appétissante.

Je suis trop forte, oh oui oui oui Jihane tu peux le dire, tu est formidable.

Enfin, tout est prêt. Les gâteaux trônent fièrement sur le comptoir, prêts à être dégustés. Je souris avec satisfaction, sachant que ma grand-mère sera ravie de cette douce surprise à son retour.

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir lentement, et cette vieille maison semble presque habitée par des esprits, tant elle est imprégnée de son âge.

Les murs décrépis portent les stigmates du temps, avec des fissures discrètes et des couches de peinture écaillée.

Dans un coin, un vieux canapé usé et défraîchi repose contre le mur, ses coussins affaissés, À côté, une petite table basse en bois abîmé mise a disposition que pour moi et ma mamie, on habite que tout les deux ensembles.

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⏰ Dernière mise à jour : May 12 ⏰

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