Le chat égaré

Chapitre 12

Pdv:Izuku

La chaleur d'un corps pressé contre le mien, des bras m'enlaçant avec fermeté. Je me sens indéniablement bien ici. Je n'ai aucune envie d'en sortir, ni d'ouvrir les yeux.

Mais le corps contre le mien commence à doucement gesticuler ce qui me force à entrouvrir un œil, pour être tout de suite aspirer par le regard rouge sang qui m'aspire dans son sillage. Je me retrouve tout d'un coup bien réveillé.

- Bonjour

- B...Bonjour

Emporter par son regard de braise, le souvenir d'hier me reviens d'un coup en mémoir, mes joues rosissent de gène et j'essaie comme je peut de m'extraire de l'étreinte que j'ai avec katsuki pour m'enfuir de ce malaise qui s'installe.

Sauf que ça c'était sans compter sur katsuki qui raffermit sa prise autour de mes hanches pour me garder près de lui.

Il veut ma mort ?

Je plaque alors mes mains sur mon visage, la seule chose que je suis capable de faire pour fuir, ne serait-ce que son regard.

- Ne fuis pas deku, s'il te plait.

- Désolé, désolé,désolé...

C'est véritablement la seule chose que je suis capable de lui sortir. Beaucoup trop perdu dans mes lamentations, je suis soudainement surpris de le sentir bouger.

Merde.

Je veux pas qu'il parte, je veux encore le sentir contre moi.

- Reste...

- Je ne vais nulle part, je me redresse juste. Tu devrais faire de même d'ailleurs. On à besoin de parler toi est moi.

Je ne réponds rien, c'est inutile. Il à raison on à besoin de parler, que se soit sur mon apparence animal ou sur...Bref.

Je me redresse à mon tour, pour m'appuyer sur son appuie- tête. Je prends une grande inspiration pour me donner du courage et tourne la tête dans sa direction pour ancrer une deuxième fois mon regard au sien.

- Par quoi veux-tu commencer, katsuki ?

Ses yeux s'écarquillent à l'entente de son prénom, surement ne s'attendait-il pas que je l'appel par son prénom ? Tant pis, je ne me vois clairement pas l'appeler autrement que par son prénom de toute manière.

Sa surprise passée il m'offre un sourire puis répond à ma question:

- Bon, déjà j'aimerais m'excuser pour hier dans le bain...Je ne sais pas du tout ce qui m'a pris... Et c'était clairement pas à toi de t'en occuper !....Mais merci pour ça.

- Je croyais que tu l'aurais compris à force de traîner avec moi au bureau, mais si ça m'aurait vraiment dérangé je ne l'aurais pas fait. Je ne m'encombre jamais de ce que je ne veux pas, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer, même avec toi.

Mes rougeurs disparues un peu plus tôt sont apparues et chauffent mon visage. Si je le pouvais je me fondrais dans sa tête de lit pour disparaître entièrement. Même si je dois bien avouer que ce qu'il m'a dit me rassure, je ne les force à rien.

- Je suis rassuré dans ce cas.

Je lui sourit qu'il me rend.

- Et pour ta transformation ?