Nouveau départ

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Ces 4 jours ont été atrocement longs. Elijah a passé la plupart de ses journées à travailler et moi j'ai simplement profité de la Guadeloupe, c'était magnifique, dommage que j'ai eu à le faire seule.

Ça ne change pas vraiment de d'habitude après-tout.

Nous allons arriver dans notre nouvelle maison. Mon nouveau chez moi. Normalement l'ensemble de mes affaires est déjà arrivé et ranger, le frigo est plein et l'appartement est déjà meublé, en soit, tout est prêt. Nous sommes logés à New York pour plus de facilité avec son travail. À travers les vitres teintées de la Porsche, les rues de New York s'étirent devant moi tel un ballet urbain envoûtant. Les lumières de la ville scintillent comme des étoiles dans l'obscurité nocturne, tandis que les gratte-ciels majestueux se dressent dans la ville de New York.

Les rues grouillent d'une multitude de véhicules, chacun traçant son propre chemin à travers le dédale de l'asphalte, créant ainsi une symphonie discordante de klaxons et de moteurs vrombissants. Des piétons pressés se faufilent habilement entre les voitures, leur élan vital vibrant au rythme frénétique de la ville qui ne dort jamais. Les enseignes lumineuses clignotent, illuminant fugacement les visages des passants, révélant des expressions aussi diverses que les étoiles dans le ciel nocturne.

Cette ville est incroyable.

Confortablement installé dans le cuir de la Porsch, je somnole un bon moment avant que nous arrivions à destination en face d'un gigantesque immeuble, non, un building !

Un homme vient m'ouvrir la porte tandis qu'un autre décharge notre coffre. Je rejoins Elijah qui me tend son bras auquel je m'accroche, nous marchons tranquillement pour rejoindre l'entrée du building où un portier nous accueille.

- Bienvenue Mr et Mme Williams. Nous salue-t-il.

Mme Williams.

C'est vraiment étrange, est-ce que je m'y ferais un jour ?

Non. Impossible.

Le sol, d'un marbre étincelant, reflète la lueur chaleureuse des lustres opulents suspendus au plafond, créant des éclats de lumière qui dansent avec grâce à chaque pas que je fais. Les murs, parés de boiseries sombres et de panneaux de verre, confèrent une élégance intemporelle à l'ensemble, tandis que des œuvres d'art contemporain ponctuent l'espace, apportant une touche de modernité à ce décor classique.

Au centre du hall, un majestueux escalier en colimaçon s'élève vers les étages supérieurs, deux ascenseurs sont présents à ses côtés pour accéder aux étages hauts. Des plantes exotiques en pots dorés sont disposées un peu partout et ajoutent une touche de verdure luxuriante au grand hall.

Des fauteuils moelleux, revêtus de velours cossu sont présents dans un coin avec quelques tables basses en marbre où des magazines de mode et d'architecture sont disposés.

Nous avançons jusqu'au premier ascenseur où nous entrons et je me libère du bras d'Elijah. Nous avons soigneusement convenu de paraitre unis aux yeux des autres, en privé nous faisons ce que nous souhaitons.

Il appuie sur le bouton du 22e étage.

Bon Dieu pourquoi c'est si haut ?!

Dans l'étroit confinement de l'ascenseur, le silence règne, pesant et palpable, comme une barrière invisible entre nous. À mes côtés, Elijah semble être tout aussi distant que moi, nos cœurs étrangers l'un à l'autre, et pourtant lié par un bout de papier.

La musique de l'ascenseur résonne dans l'habitacle, semblant marquer le passage du temps avec une lenteur délibérée, soulignant la gêne de notre situation. Chaque seconde qui s'écoule semble étirer davantage la tension entre nous, épaississant l'atmosphère. Je prends bien soin de ne pas croiser son regard.

Satan Était Un AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant