Caméra de surveillance

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Coucouuu les loulous !

Bon ce chapitre n'est pas aussi long comme les derniers que j'ai pu écrire ces derniers temps, mais j'espère qu'il vous plaira quand même.

Bonne lecture

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ELIJAH

- Tu fais chier avec tes idées à la con. Je bougonne.

Aujourd'hui nous sommes le 31 décembre, c'est le nouvel an et je n'ai aucune envie de faire la fête. Je suis épuisé, je croule sous le travail et la mort de Mattew n'arrange rien. Ce soir, Maxon a eu la brillante idée de nous inviter dans un bar à Jazz. Elise veut y aller, Daphné veut suivre son amie, et moi comme un con, je suis ma femme. La simple pensée de sortir me donne envie de m'enfoncer dans le canapé et de ne plus en bouger.

Putain j'ai une de ces flemme bordel ...

Maxon me lance un regard moqueur.

- Ohh arrête espèce de tête de con, ça va être sympa. Tu veux quand même pas dormir le soir du 31 décembre ? T'es un ouf !

- Et puis pourquoi tu veux y aller toi ? Je demande. T'as pas une tune.

- Parce que c'est toi qui vas nous inviter mon ami. Dit-il en me donnant une accolade, un sourire joueur aux lèvres.

- Tu me fais chier jusqu'au bout toi. Je dis dans un soupir las.

Nous sommes installés sur le canapé du salon, un verre de bourbon à la main, nous attendons que les filles nous rejoignent.

- Bon, tu vas en parler un jour ? Demande Maxon, changeant de sujet.

Je fronce des sourcils, ne voyant pas où il veut en venir.

- Tu l'as baisé ?

- De quoi tu parles ?

- Ta femme. Vous avez baisé ?

La question de Maxon me frappe comme un coup de poing. Malgré notre amitié de longue date, je sens une vague de colère monter en moi. Mes doigts se crispent autour de mon verre, et je dois faire un effort conscient pour ne pas le briser. Je n'apprécie absolument pas la manière dont il aborde le sujet. Un élan de colère prend possession de mon corps, et même si je sais que c'est sa manière de parler, je n'arrive pas à refaire descendre la tension.

- Reparles d'elle comme ça et c'est toi que je baise. Je lui crache.

- Oui oui, on n'a compris tu l'aimes bien ta petite femme, mais ducoup ? J'ai raison ?

- Putain mais ça te regarde pas !

Il recule d'un seul coup les yeux ronds.

- Oula calme toi. C'est juste que tu m'as toujours parlé de tes conquêtes, je savais pas que c'était devenu tabou entre-nous.

Je ne dis rien pendant un moment, prenant le temps de réfléchir. Je bois une gorgée de mon verre avant de finir par lui répondre :

- Non. On n'a rien fait. Je bougonne.

Il me lance un regard surpris, puis pensif.

- Alors c'est encore pire.

- Qu'est-ce que tu racontes encore ?

- Tu t'es regardé un peu mec ? C'est elle qui t'a baisé. Et elle te la bien mise.

- Putain je comprends rien.

Satan Était Un AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant