CHAPITRE XIV

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« Lorsque les règles sont brisées, la bataille intérieure commence. »

꧁ LEVI VORONIN ꧂

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LEVI VORONIN

La nuit était déjà bien avancée lorsque la réunion avec le père d'Enna s'est achevée. Les détails importants discutés, les plans élaborés, mais une atmosphère tendue persistait. Mon rôle de garde du corps exigeait une vigilance constante, même au sein de cette demeure familière.

Je faisais attention à tout ce que je faisais, en réfléchissant bien avant de bouger ou de parler. On avait discuté pendant longtemps, et j'étais vraiment fatigué. Il était déjà deux heures du matin, les aiguilles de la montre n'arrêtaient pas de tourner.

Quand je suis rentré dans ma chambre tout tranquille, j'ai commencé à penser à ce que j'avais à faire. Je me sentais responsable envers mon patron, mais en même temps, je me suis surpris à m'inquiéter beaucoup pour Enna. C'était comme si mes sentiments se mélangeaient avec mon boulot, ce qui était bizarre parce que d'habitude, je garde mes émotions de côté quand je travaille.

Les détails de la réunion tournaient en boucle dans mon esprit. Les accords, les compromis, les tensions. Son père aurait sans doute des attentes élevées, et ma tâche serait de les surpasser. Dans cet instant de solitude, je me questionnais sur la véritable nature de mes sentiments envers Enna. Une connexion indéniable semblait s'être tissée, mais resterait-elle dans les limites professionnelles ?

Quand j'entrai dans ma chambre, l'obscurité régnait. La lumière de la lune éclairait à peine l'espace. Je semblais plongé dans mes propres pensées, éclairé par une lueur mystérieuse. Mes yeux analysèrent chaque détail, cherchant des signes d'inquiétude ou de réflexion.

Comme si les forces surnaturelles avaient répondu à mes pensées, Enna fait son entrée dans ma chambre. Je l'observe attentivement. Son débardeur laisse entrevoir ses mamelons, son short est si court qu'il suscite la provocation, chaque parcelle de son corps semble évoquer la sensualité. En plus de sa beauté physique, elle dégage également une impression de courage. Je ne l'ai jamais vue pleurer depuis que je suis ici.

— Levi, dit-elle en levant les yeux vers moi. Son regard portait une lueur de curiosité et peut-être d'inquiétude. Cette dynamique étrange entre nous persistait, une toile tissée de mystères et d'émotions.

Quand elle a dit qu'elle voulait dormir dans mon lit, ça a été comme si deux choses se battaient dans ma tête. Une partie de moi, celle qui pense toujours sérieusement à son travail, ne voulait pas de ça. Mais une autre partie, plus compliquée, était aussi là. J'ai refusé sans hésiter, comme si je construisais un mur entre nous pour garder nos distances.

— Crois-tu que je ressemble à un psy ? Dégage ! ma voix trahissait l'irritation et la fatigue accumulées. Mais elle ne partit pas, laissant flotter une question implicite dans l'air.

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