CHAPITRE XLI

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« Se reconstruire nécessite parfois de changer d'environnement pour trouver la paix intérieure. »

꧁ ALENA ROMANOWSKI ꧂

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ALENA ROMANOWSKI

Une semaine s'est écoulée depuis notre retour à Krasnodar, une semaine remplie de souvenirs douloureux, de larmes et de moments de recueillement. Cette ville que j'aimais tant devient mon pire cauchemar. Les crises de panique se multiplient et je trouve de moins en moins de moyens pour les arrêter. J'ai pourtant essayé d'oublier, d'effacer ces horreurs qui ne cessent de défiler devant mes yeux.

Aujourd'hui, c'était le jour des funérailles de mon père. Le ciel était gris et morose, reflétant parfaitement l'atmosphère pesante qui enveloppait la ville.

Je me tenais devant le cercueil de mon père, mon cœur lourd de chagrin et de tristesse. À côté de moi se tenait Oleg, le bras droit de mon père, mais aussi mon parrain, son visage marqué par la douleur de la perte. Sasha était là aussi, son regard empreint de compassion et de soutien.

Autour de nous, il y avait beaucoup de personnes qui étaient proches de mon père, comme ses amis et ses partenaires. Leurs visages montraient qu'ils étaient tristes. Même si c'était une période difficile, on pouvait sentir qu'ils étaient proches les uns des autres, liés par leur association dans la mafia russe.

Pendant que le service funéraire commençait, tout le monde s'est tu. J'ai fermé les yeux, en me préparant dans ma tête pour affronter ce moment difficile. Le prêtre a parlé dans l'église, ses mots étaient rassurants et pleins d'espoir.

Ensuite, c'était à moi de parler. Mon cœur battait très fort alors que je marchais vers l'avant de l'église, mes jambes tremblaient sous l'émotion. J'avais préparé un discours, mais maintenant que j'étais là, devant tout le monde, je ne pouvais pas parler, les mots semblaient bloqués dans ma gorge.

— Chers amis, famille, et associés, commençai-je d'une voix tremblante. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour rendre hommage à mon père, un homme qui a été bien plus qu'un chef de mafia. Il était un père aimant, un ami loyal, et un mentor dévoué.

Des murmures d'approbation et de condoléances se firent entendre parmi l'assemblée. Je rassemblai mon courage, continuant mon discours malgré le nœud qui se formait dans ma gorge.

— Mon père était un homme de principes, un homme de valeur. Il croyait en l'honneur, en la loyauté, et en la justice. Il a consacré sa vie à protéger sa famille et ses proches, et il l'a fait avec une détermination inébranlable.

Les souvenirs de mon père me submergèrent alors, des moments de bonheur partagés, des leçons apprises, des liens indestructibles forgés dans le feu de l'adversité. Les larmes embuèrent mes yeux, mais je me forçais à continuer.

— Mon père n'était pas parfait, mais il était vrai. Il était authentique. Et il nous manquera terriblement. Mais je sais qu'il veillera sur nous de là-haut, nous guidant et nous protégeant comme il l'a toujours fait.

STAY WITH ME | en réécriture Où les histoires vivent. Découvrez maintenant