CHAPITRE XV

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« Parfois, les plus grands obstacles dans une relation ne sont pas les différences, mais le manque de communication. »

꧁ ALENA ROMANOWSKI ꧂

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ALENA ROMANOWSKI

Le lendemain matin, je m'éveillai doucement, baignée par la lumière du soleil qui filtrait à travers les rideaux de ma chambre. J'étirai mes bras et bâillai avant de réaliser que quelque chose était inhabituel. Je me redressai brusquement et regardai autour de moi, réalisant que j'étais seule dans la maison. était Levi ?

Intriguée, je me levai du lit et me dirigeai vers la porte de ma chambre. Le silence régnait dans la maison, un silence étrange et pesant qui contrastait fortement avec les habitudes matinales habituelles. En temps normal, Levi prenait un malin plaisir à troubler mon calme matinal en faisant du bruit délibéré. Ses tactiques, allant des bruits de pas lourds dans le couloir aux portes qui claquent, semblaient être sa façon préférée de me réveiller et de me "gonfler", comme il aimait le dire.

Je me précipitai hors de ma chambre et descendis l'escalier en quatrième vitesse. Je parcourus le salon, la cuisine et même le jardin, mais il n'y avait aucune trace de lui. Mon inquiétude grandissait. Avait-il quitté la maison sans me le dire ? Était-il parti pour une mission imprévue ? Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir un peu perdue sans sa présence rassurante à mes côtés.

L'inquiétude m'envahit alors que je commençais à envisager différentes hypothèses sur la disparition soudaine de Levi. Pourtant, une idée sombre me traversa l'esprit : si Levi avait laissé son arme à feu la nuit précédente, y en avait-il d'autres cachées dans la maison ? Je savais que son métier de garde du corps exigeait une vigilance constante, et cela incluait la possibilité de conserver des armes à feu.

Je me dirigeai vers la bibliothèque, où mon père gardait généralement un coffre-fort. Je me rappelai avoir vu Levi y accéder une fois, et cela éveilla mes soupçons. Mon père m'avait toujours dit que le coffre-fort contenait des documents importants et quelques objets de valeur, mais il ne m'avait jamais expliqué son contenu en détail. Je m'approchai du coffre-fort, espérant que j'étais sur la bonne voie.

Après quelques tentatives infructueuses pour l'ouvrir, je finis par trouver la combinaison dans les papiers de mon père. J'ouvris lentement la porte du coffre-fort et, à ma grande surprise, je découvris non seulement des documents, mais aussi une petite cache d'armes à feu, dont un pistolet. Mon cœur se serra en comprenant que Levi n'avait pas seulement apporté une arme avec lui la nuit précédente, mais qu'il y avait des armes ici depuis un certain temps.

Je ne savais pas quoi faire de cette découverte, mais une chose était claire : il y avait beaucoup de choses que je ne connaissais pas sur le travail de mon père, sur la sécurité de la maison et sur Levi lui-même. Je devais prendre une décision : confronter mon père ou trouver Levi et lui parler de cette troublante révélation.

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