𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« Pour quelqu'un qui ne voulait pas me faire souffrir, il a visé bien haut. »
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꧁ ALENA ROMANOWSKI ꧂
Je suis réveillée par la sonnerie insistante de mon téléphone. Un message inconnu, en lettres glaciales, me confronte à nouveau à cette menace sourde qui pèse sur moi : "Tic-tac, l'heure tourne". Les mots semblent résonner dans ma tête, faisant écho à l'angoisse qui m'étreint.
Désemparée, je me hâte de monter à l'étage pour rejoindre mon père. Le regard empli d'effroi, je lui montre le message sur mon téléphone. Son visage, déjà marqué par la tension de la veille, se crispe davantage à la vue du texto menaçant.
Mon père attrape le téléphone, inspecte le message, puis le passe à l'équipe de hackers qui, à son appel, se précipitent à nouveau pour analyser la situation. Ils s'installent dans la pièce adjacente, concentrés sur leurs écrans et leurs équipements, cherchant frénétiquement à remonter jusqu'à l'expéditeur de ce message angoissant.
Je reste là, tétanisée par cette situation de plus en plus oppressante. Les minutes paraissent des heures alors que je suis assaillie par un flot d'émotions contradictoires : peur, frustration, colère.
Mon père, m'entourant de sa présence rassurante, m'encourage à rester calme. Il m'assure qu'ils feront tout leur possible pour identifier l'auteur de ces messages, même si cela nécessite des efforts supplémentaires et des investigations plus poussées.
Pendant que l'équipe technique poursuit ses recherches, mon père contacte ses relations, interrogeant des contacts clés, tentant d'obtenir le moindre indice pouvant conduire à la résolution de cette menace.
L'attente est insoutenable, chaque seconde est un supplice. J'essaie de me concentrer, de me rappeler les conseils de mon père pour garder mon calme en pareille circonstance. Mais l'angoisse ne me quitte pas, elle me serre le cœur et m'oppresse.
Soudain, un membre de l'équipe de hackers leva la tête, son visage éclairé par un éclat d'espoir. Ils ont peut-être une piste. Mon père s'approche, ses yeux fixés sur l'écran, espérant voir apparaître quelque chose de significatif.
Des murmures animés s'échappent de la pièce alors qu'ils semblent avoir trouvé une piste. Mon père leur demande d'accélérer leurs recherches, de remonter rapidement jusqu'à l'expéditeur de ces messages menaçants.
L'incertitude persiste, les minutes s'étirant tandis que j'attends avec une anxiété grandissante. Chaque son du téléphone me fait sursauter, chaque minute qui passe me ronge davantage.
Finalement, un des hackers fait signe à mon père. Ils ont une adresse IP, un lieu potentiel. Mon père prend immédiatement des mesures pour contacter les autorités compétentes, fournissant toutes les informations nécessaires pour une intervention rapide et sécurisée.
