𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« Le plus effrayant n'est pas d'oublier mais de se rappeler. »
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꧁ ALENA ROMANOWSKI ꧂
Le lendemain matin, je me réveillai avec la main bandée de Levi encore dans mes pensées. Je me demandais comment il allait gérer la situation avec mon père. Le silence dans la maison semblait lourd et oppressant, comme s'il reflétait notre propre silence. Les événements de la veille avaient encore creusé le fossé entre nous, et je me sentais impuissante à le combler.
Alors que je me levais de mon lit, j'entendis des voix étouffées provenant du bureau de mon père. Je me demandai si Levi était en train de lui expliquer ce qui s'était passé au supermarché. L'idée de les entendre discuter me tiraillait. Je savais que je ne pouvais pas rester à l'écart de ce qui se passait dans ma propre maison.
Prenant une profonde inspiration, je balayai rapidement la pièce du regard à la recherche de mes vêtements. Je les trouvai éparpillés à proximité, et je m'empressai de les enfiler aussi rapidement que possible. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine alors que je me préparais à sortir de la chambre.
Juste au moment où je m'apprêtais à ouvrir la porte, j'entendis la voix de mon père de plus en plus proche. Mon instinct de survie me poussa à me cacher rapidement derrière la porte entrouverte de la salle de bain. Mon souffle était rapide et peu contrôlé, et j'essayai de calmer mes battements de cœur frénétiques.
La voix de mon père se rapprocha encore, et je sentis mon anxiété monter d'un cran. Mon cœur battait si fort que je craignais qu'il ne puisse l'entendre. Soudain, la porte de la chambre s'ouvrit, et je retins mon souffle en priant pour qu'il ne me découvre pas ici.
— Je voulais juste m'assurer que tout était en ordre pour la journée, Levi, déclara mon père.
J'entendis Levi répondre d'une voix calme.
— Bien sûr, Monsieur Romanowski. Tout est prêt.
Le soulagement m'envahit alors que je réalisais que mon père était sur le point de partir. J'attendis quelques instants de plus, écoutant leurs voix s'éloigner, puis je relâchai un souffle que je n'avais pas réalisé retenir.
Après un moment, je m'écartai de la porte et quittai la salle de bain avec précaution. La chambre était à nouveau silencieuse, et je me demandai ce que je devais faire ensuite.
Après cette situation stressante, je décidai de me calmer en prenant une douche pour me détendre. L'eau chaude coulait sur ma peau, dissipant une partie de l'anxiété que j'avais ressentie auparavant. Je me laissai envelopper par la chaleur apaisante, essayant de reprendre mes esprits.
Après ma douche revigorante, je sortis de la salle de bain, espérant que la tension de la matinée s'était dissipée.
Je descendis les escaliers de la maison, m'attendant à trouver Levi dans la cuisine ou le salon. Cependant, il n'était nulle part en vue. La maison semblait étonnamment calme, ce qui était inhabituel pour un matin. J'entendais seulement le bruit de l'eau qui s'écoulait de la douche de l'étage.
