33 - Incontrôlable désir

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Ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.
Si cela est votre cas, je vous conseillerai de sauter ce chapitre.
Ce chapitre ne concerne que les personnes qui aiment ce genre de contenu.

Il enlève son sous-vêtement et je fais de même.
Je m'allonge sur lui, alors qu'il est allongé, attendant que je passe à l'acte.

Malgré l'incident avec la voiture de mon frère, je ne peux m'empêcher de m'exciter à l'idée de recommencer à nouveau. La sensation que me procure sa présence est inexplicable, 'fin je sais pas c'est fou.
On avait couché ensemble durant une soirée entre potes et on avait beaucoup bu, malgré que mon frère, là encore très protecteur m'en avait interdit.
Et c'est là que nous avons couché ensemble. Dans la voiture de mon frère. On avait pas le choix en fait.

Et j'ai tellement aimé la sensation de me faire sauter dessus que j'ai décidé que l'idée de refaire ça dans un camping-car en serait une bonne.

Pour être honnête je n'étais pas très forte pour faire plaisir. J'ai toujours pensé que seuls les garçons devaient faire plaisir au lit. Alors quand j'ai appris que les deux devaient le faire, ça m'a un peu déçue.

Je me mets à ôter son caleçon vert alors que lui, toujours allongé, ôte quant à lui mon soutif, en malaxant mes seins.

Une fois proche de lui, je me mets d'abord à l'embrasser pour lui susciter du plaisir avant de tenir son sexe en pleine érection et de faire des mouvements circulaires avec, juste pour lui faire plaisir, comme il aime ça. On vient à peine de commencer qu'il éjacule déjà ? Eh bien, autant dire que c'est vraiment son faible, les mouvements circulaires.

Les rôles s'inversent.
Alors qu'il est sur moi je sens son cœur battre contre ma poitrine alors qu'il s'approchait de plus en plus de moi, me caressant avec une tendresse palpable.
Ses lèvres viennent effleurer les miennes, déclenchant en moi un plaisir et un désir incontrôlables.
Mon cœur bat à toute allure. C'est exactement le sentiment que j'avais ressenti durant notre première fois dans la voiture. Elle n'était certes pas très longue et excitante mais moi, ça m'avais vraiment fait un truc.

Ses mains viennent parcourir mon corps alors que je me mets à gémir de plaisir, tant ses mains étaient douces.
Bientôt, nos souffles s'entremêlent dans un rythme passionné et je me sentais transportée par la vague de plaisir qui nous enveloppait.

Chaque caresse, chaque murmure et chaque baiser me rendait totalement addicte.

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse pour toi beauté, me demande-t-il d'un air séducteur.

J'aimais le fait qu'il me demandait toujours ce que je voulais avant chaque séance sexuelle. C'était tellement respectueux et doux ! Bien sûr, je savais parfaitement ce que je voulais. Je voulais qu'il me rentre dedans, comme il l'avait jamais fait, aussi fort qu'il le pouvait, jusqu'à me faire atteindre l'orgasme même.
Je tiens son sexe et lui murmure :

- Pénètre-moi, Jordan...

Oui, j'aime énormément la pénétration. Si il aurait fallu qu'il ne soit possible de faire qu'une chose durant le sexe, je choisirais sans doute la pénétration.

Il affiche un sourire en coin et s'exécute sur le champ.
Il ne s'est pas fait prier du tout.
Je passe par toutes les sensations du monde. La douleur a ensuite fait place au plaisir intense, un peu trop même, parce que je gémis de plus en plus fort, ce qui tend à le faire plaisir car il se met à éjaculer. Le fait que nous étions dans une voiture m'a totalement échappée. A chaque fois que je fermais les yeux de plaisir, je m'imaginais dans un lit bien douillet, et vu que le véhicule sautait quelques fois, sous le poids de nos parties de jambes en l'air, ça donnait vraiment l'effet d'être dans un lit. Alors douillet non, mais un lit tout court oui.

- Putain...

La sensation était extrêmement agréable. Comment l'expliquer en de termes simples ? Exquis, doux, sensuel, ce sont là les seuls mots qui me viennent en tête pour exprimer mon ressenti face à la situation en cours.

Les minutes passent ainsi, minutes durant lesquelles nous nous frottions l'un contre l'autre jusqu'à ne plus en finir. Mais au moment où notre partie de sexe commençait à devenir plus intéressante et que Jordan allait vraiment passer à l'acte, on entend un bruit semblable à celui d'un appareil photo.
Nous avions une certaine façon de procéder pour les parties sexuelles : d'abord on commençait lentement mais sûrement. Puis, on arrivait à un stade où il nous était impossible de nous arrêter, tellement la partie devenait intéressante.

Sauf que nous nous sommes faits interrompus.

- Bougez paaaas... YES ! C'EST DANS LA BOÎTE.

Jordan : Asma ???!

Moi : TU VIENS DE PRENDRE QUOI EN PHOTO LA ??!!

Elle rentre dans le camping-car et répond :

- Je mène une étude sur l'impact qu'a le sexe dans le cerveau et je me dois de faire des notes.
Désolée d'avoir dérangé votre partie sexuelle d'ailleurs, continue-t-elle en écrivant des notes sur son carnet.

Jordan : A...attends je comprends pas tu nous as entendu baiser là ?

Asma : Oui et j'en déduis que le sexe a un bon impact sur le cerveau. Aaah au fait lisez-ça !

Elle nous tend une feuille dans lequel elle a écrit la durée de nos gémissements, l'intensité du bruit et d'autres détails chelous.

Moi : ASMA ??!!! C'EST INTIME LE SEXE PUTAIN !!

Jordan : T'es une psychopathe wsh tu fais peur. Va regarder du porno si tu veux mener ton étude là.

Asma : Voir ça en direct c'est mieux.

Putain mais elle saoule Asma ! Aucun moment d'intimité avec elle sérieux.

Asma : Vous pensez vraiment que le faire dans une voiture ça rend le sexe deux fois plus intéressant, demande-t-elle intriguée.

Jordan : Arrête Asma on t'a dit.

Asma : C'est vrai que maintenant que j'y pense, une voiture ça saute de partout, ça fait un peu comme un lit quoi. Mmmmh... à méditer.

Jordan totalement en serviette la pousse à l'extérieur du camion en la menaçant de ne rien dire parce que sinon elle risquerait gros, avant de revenir vers moi et de me rhabiller, avant que nous nous séparions malencontreusement pour revenir dans nos groupes respectifs.

Moi qui avais interdit à tout le monde de fricoter, me voilà qui n'a pas su se contenir. Je risquerais gros si les gens venaient à savoir que celle qui a dicté la règle l'avait enfreinte elle-même.

Amour InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant