Furaanaakah Furaanaekeve

Chapitre 13

Stiles était sorti de l'hôpital depuis quelques jours, il devait encore se reposer, alors il passait son temps dans sa chambre.

La femme de Joe, un très bon ami à son père, lui apportait son repas le midi, elle lui avait interdit de cuisiner tant qu'il ne serait pas complètement remis.

Son père lui apporta une tasse de chocolat chaud.

- Merci papa.

- Je t'en prie.

Son père s'assit sur le lit.

- Papa, qu'est-ce qu'il y a ?

Il posa la tasse pour prendre la main droite de son père dans les siennes.

- J'ai attendu que tu ailles mieux, mais maintenant nous devons parler.

Son père serra sa main.

- Ce que tu as écrit dans ta lettre ... Je ne sais pas comment tu as pu penser que ta mort ne m'aurait pas détruit, ta mère était malade Stiles, ce n'était pas ta faute. Si j'ai pu dire le contraire, je m'en excuse. Je n'ai jamais eu honte de toi, mon dieu Stiles, tu es ma plus grande fierté. Tu es tout pour moi fils, je t'aime.

Il pleurait, tout comme son père.

- J'ai jeté toutes les bouteilles d'alcool qui traînaient à la maison. Si j'ai été odieux avec toi, c'est que j'avais bu et je ne veux plus jamais que ça arrive, tu ne mérites pas ça. J'espère que tu me pardonneras de t'avoir blessé.

- Tu n'as pas à être pardonné papa, je ne t'en ai jamais voulu, je pensais que tu avais raison.

- J'avais tort fiston, j'avais tort. Tu es le plus beau cadeau que la vie m'aie donné fils, tu as été mon pilier ces dernières années, oui je buvais, mais je savais que tu étais là pour contrôler les choses que je ne pouvais pas, tu as toujours été plus mature que ton âge. Je vais te le dire à nouveau pour que tu le comprennes bien, je t'aime, si tu n'avais pas survécu, je me serais tué car je n'aurais pas pu vivre sans toi.

Il se pencha pour prendre son père dans ses bras, il sentit ce dernier lui rendre son étreinte.

- Je t'aime aussi papa.

¤¤¤

Depuis son retour, il n'était que rarement seul.

Aujourd'hui, son invité était exceptionnel, c'était Coyote qui était venu.

- Si tu me remercies encore une fois, mon cher vate, je te renvoie dans le méandre entre l'au-delà et les bas fonds.

- D'accord, j'ai compris.

Ils se sourirent.

- Coyote, vous avez déjà connu des vates comme moi ?

- Oui, il y a quelques centaines d'années. C'est très rare.

- Je ne sais pas ce que c'est d'être un vate. Qu'est-ce que je dois faire ?

- Tu dois juste être toi, continuer à agir comme tu le faisais.

- Mais il n'y a pas un ouvrage pour m'aider à contrôler mes dons ?

Il le vit se gratter le menton, puis le front.

- Tu sais lire le latin ?

- J'ai des bases et il existe des logiciels pour le traduire, pourquoi ?

- J'ai peut-être un livre pour toi. Je vais ...

- Attendez, ne partez pas de suite, parlons avant.

Coyote lui sourit. Même s'il savait que le démon avait plus de mille ans, il ne voyait qu'un jeune homme d'une vingtaine années heureux d'être avec un ami.

¤¤¤

Il avait parlé plusieurs heures avec Coyote, ils avaient même joué aux échecs.

Le démon était parti quand il baillait un peu trop souvent.

Il s'était reposé et il fut réveillé par une douce caresse sur sa joue droite.

- Bonsoir mon loup.

- Bonsoir mon compagnon.

Scott l'embrassa tendrement.

- J'aurais aimé te laisser te reposer encore un peu, mais ce serait dommage que le repas refroidisse.

Il fronça les sourcils, déjà, il avait dormi presque trois heures et il ne comprenait pas pour le repas, ils avaient un micro-ondes.

Son loup l'embrassa une nouvelle fois.

- Allons-y.

Pour comprendre, il devait suivre son petit ami. Il but des gorgées de sa bouteille d'eau puis il descendit avec Scott.

Il sourit en arrivant dans le salon. Son père, Isaac, les Argent, les Hale, les Yukimura, les jumeaux et Melissa étaient là.

- Peter et Derek ont commandé tout ça, on ne pouvait pas les manger qu'à quatre alors j'ai invité tes amis, dit son père.

- Merci.

Il serra son père, puis les autres personnes présentes dans ses bras.

Il avait l'impression que le passage du nogitsune dans leur vie n'avait pas existé, que ce n'était qu'un simple cauchemar.