Furaanaakah Furaanaekeve

Chapitre 5

Noah était dans la chambre d'hôpital de son fils. Il tenait sa main droite dans ses mains.

Cela faisait vingt-cinq jours que son fils était dans le coma. Si au départ, son corps était un peu froid, depuis neuf jours, il devenait un peu plus chaud.

- Noah. Je dois aller au poste.

- Merci Joe.

- Tu es plus qu'un patron, tu es un ami Noah, ma femme et moi, nous avons vu grandir Stiles.

- Je sais.

- Pense à te reposer.

- Un ami de mon fils va venir cette après-midi pour prendre le relais le temps que j'aille me changer.

- D'accord. Alors repose-toi même une heure. Je n'en demande pas plus, je te connais.

Il eut un petit sourire.

- D'accord. J'essaierai. Merci Joe.

Son ami partit.

Il se redressa pour caresser les cheveux de son fils qui avaient bien poussé.

- Tu me manques fiston. Nous devons parler. Ce que tu as écris dans ta lettre, ce que tu penses...

Il avait mal de se rappeler les mots de son fils.

- Je t'aime fiston. Je n'ai jamais eu honte de toi. Alors réveille-toi pour que je puisse te le dire en face.

Il se leva puis posa un baiser sur son front.

*****

Allison avait sa main sur le torse de Stiles. Elle avait tellement peur qu'il cesse de respirer, qu'elle avait besoin de se rassurer de cette façon.

Elle se souvenait une fois encore ce moment qu'ils avaient vécu avant qu'elle ne se réveille sur le nemeton.

Elle était sur une plage. Le soleil se couchait.

- Allison.

- Stiles ? Que fais-tu là ? Où sommes-nous d'ailleurs ?

- Un endroit que je trouve magnifique et que j'aimerais que tu y amènes Scott.

- Pourquoi tu n'y vas pas avec lui ?

- C'est le coin des amoureux. J'aime Scott, mais c'est avec toi qu'il doit y aller. J'espère que tu pourras le faire.

- Stiles, je... Je crois... Tu étais possédé, je...

- Tu es morte, mais je vais changer ça.

- Stiles...

- Scott a besoin de toi Allison, il t'aime, il est perdu sans toi. Chris aussi. Moi... Mon père sera mieux sans moi.

- Ne dis pas ça.

- C'est la vérité. Il me l'a déjà dit.

- Stiles...

- Tu vas vivre Allison. C'est ce qui compte.

- Non !

Elle le prit dans ses bras.

- Je ne veux pas vivre si toi tu ne vis plus. Comment je vais pouvoir vivre si je sais que tu es mort pour moi ?

- Tu oublieras. Peut-être pas de suite, mais tu oublieras. Vis et sois heureuse. Remets-toi avec Scott, vous êtes fais l'un pour l'autre.

- Stiles...

- J'ai toujours voulu dire ça. Via felicia Allison.

Elle s'était ensuite réveillée près de son père.

- Scott n'a pas besoin de moi, Stiles, mais de toi. Reviens, je t'en supplie, reviens à toi.

Elle posa un baiser sur son front.

En sortant de la chambre de Stiles, elle vit que Derek était là, il attendait debout, contre le mur. Son regard la fit frémir.

- Derek. Tu peux entrer, je vais y aller.

- Je dois te parler avant. Ton père le sait, je vais te ramener chez toi.

- D'accord.

Ils étaient dans la camaro. Elle était nerveuse.

- De quoi voulais-tu me parler ?

- Je voulais te poser la question avant, mais on m'a conseillé de te laisser du temps.

- Quelle question ?

- Tu te souviens de quelque chose avant ton réveil sur le néméton ? Sais-tu comment Stiles a fait ?

- Malheureusement non. Je me souviens juste de ma mort, de ma rencontre avec Stiles puis de mon retour. Mais peut être que nous trouverions quelque chose dans son ordinateur ou dans ses papiers, non ?

- J'y ai pensé, mais il a mis un mot de passe à son ordinateur et personne ne le connaît.

- Stiles a énormément de mémoires, mais il marque tout. Son mot de passe doit être écrit quelque part. Nous devrions demander l'accord au sherif de fouiller.

- Nous ?

Elle rougit légèrement.

- Je veux aider. Je veux comprendre comment Stiles a pu me faire revivre. Alors si tu es d'accord pour rester un peu avec moi...

- D'accord. Je veux savoir comment cet idiot a pu faire quelque chose d'aussi dangereux.

- Je ne voulais pas.

- De quoi ?

- Revivre, car je savais qu'il ne reviendrait pas. Mais il a quand même continué à faire, je ne sais quoi.

- Que tu sois de retour n'est pas le problème, c'est que lui n'est plus là.

Elle acquiesça d'un signe de tête.