Chapitre 06 __ Femme

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CHAPITRE 06 : FEMME

Tw : violence

                               Alejandro

...Quelques minutes après l'altercation entre Lorenzo et Esméralda sur la route...

Assis confortablement sur le canapé, mes fesses s'enfoncent dans les coussins moelleux alors que je me saisis de mon bol de riz posé sur la petite table basse.

Le fumet alléchant du plat me fait esquisser un sourire gourmand, mais je retiens mon ventre qui proteste bruyamment. Au lieu de céder à la tentation, je décide de taquiner Lorenzo en lui envoyant une photo du repas.

C'est toujours hilarant de le voir s'énerver, même s'il m'a déjà cassé le nez quelques fois.

Un rire m'échappe en repensant à mon chef qui a épousé la fille d'Henzo. Je ne peux m'empêcher de compatir avec elle. Se marier avec lui doit être une sacrée déception quand on sait que je suis là, à portée de main.

Sans plus attendre, je plonge dans mon plat, émettant des "hmm" de satisfaction à chaque bouchée généreuse.

La cuisine d'Isadorah est tout simplement divine. Je me dis qu'il faudrait peut-être la marier, mais bon, l'idée de finir découpé en morceaux ne m'enchante guère.

Dans une ambiance de délice gustatif, je m'enivre des saveurs exquises, me délectant de chaque instant, tout en me réjouissant de l'agacement probable de Lorenzo et de la malchance de la nouvelle épouse de mon chef.

La vie est pleine de petits plaisirs, n'est-ce pas?

Déverrouillant mon téléphone, je m'adonne à parcourir Instagram, captivé par la beauté des formes féminines qui s'affichent devant moi. Qui pourrait résister à leur séduction ?

Certainement pas moi.

Les grosses fesses... ma passion.

Dans le silence ambiant de la maison, je me permets de laisser libre cours à mes pensées, profitant de l'absence momentanée de Lorenzo pour m'accorder une certaine liberté, étendant nonchalamment mes jambes sur les canapés, mes chaussures fouettant le tissu délicat.

Si Lorenzo avait été présent, nul doute qu'il aurait réprimé ce geste avec vigueur. Je serai un homme mort à cet instant.

Alejandro mort, quelle tragédie !!!

Alors que je m'apprête à goûter une bouchée de riz, la porte d'entrée s'ouvre brutalement, m'arrachant un sursaut involontaire et faisant choir maladroitement ma nourriture.

__ Par les cieux ! m'échappe-t-il, dans un mélange d'irritation et de frustration.

Le visage congestionné de Lorenzo se découpe dans l'embrasure de la porte, ses poings serrés et sa mâchoire crispée témoignant de sa colère incommensurable.

__ Zozochou, qu'est-ce que... entamé-je, désireux de lui exprimer mon mécontentement pour avoir été perturbé dans mon repas.

Une cuillère c'est beaucoup,on est d'accord ??

Avant même que je puisse terminer ma phrase, résolu à lui faire part de mon exaspération pour cette perturbation minime, Lorenzo m'interrompt brusquement :

__ Évite-moi tes simagrées, Alejandro, ne me casse pas les boules ! gronde-t-il d'une voix caverneuse.

Ok. Le monstre est bel et bien déchaîné.

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