chapitre 10

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[ carnet de izuku durant le lycée]
[5 ans plus tôt]

J'ai envi de pleurer.

Mon âme se déchire autant que mon cœur se fissure. Je ne sens plus mon corps je ne sens plus la douceur des draps qui m'entourent, je ne sens plus rien.
Juste une douleur lancinante qui me comprime la poitrine et m'empêche de respirer.
Je meurs de fatigue mais pourtant je n'arrive pas à dormir.
Pourtant quand je dors je me sens mieux, le seul moment de ma vie où je me sens réellement vivant.
Je me fais souvent la réflexion que j'aimerais dormir pour toujours.
Je crois que ça s'appelle mourir.
Mon esprit est vide comme tout ce qui m'entoure. Je sais pas pas si j'existe vraiment. La seule confirmation c'est que je respire. Je sais pas comment mais je respire.

Alors que j'étouffe.

J'étouffe tellement que je ne sais plus distinguer le vrai du faux. Le bon du mauvais. Je ne fais plus la différence. Pour moi tout est sans saveur. Rien est fait sans intérêt. Tout à une raison.
Tous ses sentiments contradictoires me galvanisent au point où j'explose sans m'arrêter. Du coup je pleure, je pleure à m'en couper le souffle à m'en casser les dents à m'en arracher la voix.
Je pleure pour rien.
Je pleure pour tout.
Je pleure pour.
J'aime pleurer.
J'aime extérioriser ses émotions à travers des larmes claires et limpides, ça m'apaise.

Mais ce soir, je ne pleure pas. Je voudrais, mais je n'y arrive pas. Mes yeux secs me rappellent que même me sentir mieux en ayant mal je ne peux pas le faire. Car tout ce que je fais est un échec.
Alors j'écris, j'écris, j'écris... J'écris jusqu'à l'aube jusqu'au crépuscule jusqu'à avoir des crampes aux doigts et plus d'encre dans mon stylo. Quand j'écris tout me semble plus réel.

La vie c'est des cycles c'est pour ça que je retombe sur les mêmes mots.

Je me déteste autant que je m'aime.
Je m'aime autant que je me déteste.

Et parfois je culpabilise de vouloir que les gens comprennent que je vais mal. Qu'ils comprennent que je veux de l'attention. Qu'on s'occupe de moi, enfin.

Mais ça n'arrivera jamais.

































Même après avoir écrit tout ça j'ai toujours envie de pleurer.

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bon ce chapitre est extrêmement court et est facultatif mais j'ai eu de l'inspiration en plein milieu de la nuit (4h du matin) et voilà ce que ça donne !

Alors je vous l'accorde il est pas très joyeux mais j'espère qu'il vous aura sincèrement touché.

Bisous les chorizos (⁠◍⁠•⁠ᴗ⁠•⁠◍⁠)⁠❤

Mon Ange [ BAKUDEKU ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant