Vingt-et-unième fragment

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Wolfgang passe une nouvelle fois sa main sur son visage.

Cette fois-ci, ils n'étaient plus dans la maison grande et luxuriante de ses beau-parents.
Il avait trouvé cet appartement, dans la banlieue de la ville. Peut-être un peu petit, mais le moins miteux qu'il est pu dénicher afin d'y avait héberger sa femme, sa fille, et celui qu'il se devait d’appeler son fils.

Il avait prit le choix d'assumer les conséquences des actes de Kennedy, quitte à y sacrifier son seul et unique rêve, celui d'aider ses frères. Les années ont passées, assez pour qu'il ne sache même plus
ce qu'ils sont devenus.

Il avait fait son choix. Et maintenant que Kyle a fugué, Wolf a peur qu'il sombre dans l'oubli, comme le reste de sa famille qu'il n'a jamais su chérir.
Wolf avait l'impression de perdre de nouveau une partie de lui, qu'il avait déjà perdu depuis longtemps.
Ou peut-être se retrouvait-il enfin, maintenant qu'il se remémorait ces souvenirs.

   – Je ne suis pas quelqu'un de bien pour toi, Cynthia. Je...Je ne suis pas quelqu'un de bien pour notre fille.

Les yeux de la femme s'attristèrent alors qu'elle posait sa main sur son épaule, mais il ne parvenait pas à ouvrir les yeux, ni à sentir son contact.
Il ne parvenait pas à regarder cette réalité en face, cette réalité horrible qu'il a crée de lui même et ce qu'elle avait fait de lui.

Étrangement, cela faisait des années que ses cicatrices au bras ne l'avaient pas démangé autant.

   – ...Je...suis un monstre...

Le rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant