Until I Found You [Jungwon]

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  Coucou ! C'est juste pour mettre un trigger warning.
Ce chapitre va aborder un sujet sensible donc abordé le avec prudence.
 
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  Ce matin, je n'ai reçu aucun message de Jungwon. C'est plutôt étonnant puisque tous les matins, habituellement, j'en reçois un minimum.
Peut-être qu'hier, je l'ai gêné ?

Bon au lieu de rêvasser sur Jungwon, je devrais m'habiller et sortir car sinon, je vais le faire attendre.

Je me lève, me prépare et m'habille d'un jean bleu large, d'un pull à rayures noir et blanc et d'une veste légère noire.
Parfait pour une longue journée.

Je ferme la porte de mon appartement rapidement et je descendis rejoindre Jungwon qui devait déjà être là.

Et en effet, ça ne loupe pas.
En me remarquant, il s'avance vers moi à grande enjambée.
J'ai l'impression que ce n'est que maintenant que je le remarque, mais il est très grand de taille et il a un tour de taille très marqué.
Enfin, ce n'est pas négatif, au contraire...

Il me demande des banalités, comme si j'avais bien dormi ou mangé.

Le trajet se passe normalement à mon plus grand étonnement car je pensais qu'il allait être gêné de ce que j'ai fait hier, mais non apparemment.

Une fois devant mon université, il est 9 heures 50. Pile à l'heure pour le cours de M. Lee.

— Bon, moi aussi je vais en cours. Je suis au pôle scientifique à l'autre bout de l'université. Je viens te chercher à midi pour qu'on puisse manger.
Il a dit.

Je lui envoie donc "Okay pas de soucis, mais cette fois évite d'emmener une ordre de groupies avec toi car à force, je vais devenir jalouse".

Il lu le message et ses joues virent au rouge. Il ne me semble pas avoir écrit une dinguerie...

Il détourne le regard.
— Oui oui, c'est ça. Il m'ébouriffe les cheveux en même temps.
Il sait combien de temps je prends pour qu'ils restent parfaitement droits ?!

Je pris l'initiative de partir car sinon nous ne nous serions jamais quittés.

Les deux heures de cours avec M. Lee et son beau faciès sont maintenant finies et je me retrouve donc à attendre Jungwon devant le bâtiment littéraire et artistique.

— Leyla ! J'entends quelqu'un crier et je me doute bien que c'est Jungwon. Désolée du retard, M. Sim voulait parler de mon retard en physique-chimie.
On y va ?

Je lui fais un ok de la main.
Je pris son bras et j'enroule le mien autour du sien.
Il faut bien que je tente des approches physiques aussi.

Le trajet de l'université au restaurant s'est passé en silence, mais pas gênant, juste reposant.

— C'est là ! J'allais souvent ici quand j'étais au lycée.
Il y a plein de choix ! Va choisir une table et j'arrive.

Je m'éloigne et pris une table au fond, collée au mur et à la baie vitrée.
Jungwon revient quelques minutes plus tard avec deux cartes.

— C'est un restaurant spécialisé dans les nouilles. Il m'a dit en me tendant l'une des cartes.

Je choisis finalement des nouilles fermentées au soja et au poulet, et du bulgogi.

Me rappelant ce que Jungwon a dit précédemment, je lui envoie un message en espérant ne pas être trop indiscrète.
"Tu as dit tout à l'heure que tu venais ici à l'époque du lycée, mais pourquoi avoir utilisé le passé ?"

Il lu le message et il afficha une mine triste.
— C'est compliqué. J'ai envie d'être honnête avec toi et je pense que tu es digne de ma confiance. Il a marqué une pause. Quand je suis rentré en seconde, tout allait très bien, j'avais des amis, une bonne réputation et même une copine. Tout se passait très bien jusqu'à ma rentrée en première. Un groupe de garçons a créé des rumeurs sur moi comme quoi j'étais pauvre, que je rejoignais des personnes à des hôtels et que j'étais un sociopathe.
Des rumeurs, quoi. Il a dit d'un air triste.
C'est à partir de là que tout mon entourage m'a lâché et qu'un réel harcèlement a commencé.
Au début, c'était juste des tags ou des insultes, mais après c'est devenu plus violent.
On déchirait mes affaires, on me faisait tomber dans les couloirs, à la cantine on mettait des trucs dans mon plateau. Quelques fois, rarement, on m'attrapait à la fin des cours et on me frappait.
L'enfer quoi.
Bien sûr je me défendais mais c'était trop, donc je suis rentré dans une phase dépressive.
La vie me répugnait.
Tout absolument tout.
J'en suis venu à, vouloir en finir.
Mais j'ai rencontré un garçon et il m'a énormément aidé à sortir de tout ça.
Il a été un vrai soutien pendant ma guérison.
Mais malheureusement, il est parti étudier à l'étranger et il a coupé court à notre amitié.

Je le regarde longuement et lui souris. Je lui écris "Tu ne méritais pas ça, ce n'était pas ta faute. Absolument rien.
J'espère que tout ça est derrière toi maintenant mais je te jure que si un jour je les retrouve, je leur casse la gueule. Relève la tête, tu es le meilleur".
Je lui tapote le dessus de la tête, tout en souriant.
"Allez ! Le repas, c'est sacré, seule la joie est acceptée".

Il rigole.
— Tu as raison. En plus, nos plats sont arrivés.
Bon appétit !
Je me doute que c'est dur pour lui de me raconter ça, c'est pour ça que je ne veux pas m'étendre sur le sujet.

Bon appétit Jungwon, tu mérites une pause.

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