Until I Found You [Jungwon]

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  C'est un chapitre assez long (+1000 mots) donc réservez du temps !

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Trois ans plus tard, automne.

Je me dépêche de traverser la route sous cette pluie épaisse.
Cette autonome est particulièrement pluvieux.
Les talons résonnent dans le hall de mon immeuble.
J'appuie sur le bouton d'appel et l'ascenseur descend.

Une fois au sixième étages, qui est le mien, j'ouvre la porte d'entrée.
Cela fait maintenant des années que j'ai le même appartement et j'ai fait quelques aménagements, notamment dans le salon et ma chambre.

— Bonsoir ! J'ai crié.

Automatiquement, une petite boule de poil tricolore apparaît devant moi et me montre dessus.
C'est un chat que j'ai recueilli dans le bar auquel j'étais allée avec Jungwon.
C'est celui qui était toujours accroché à lui.

Je l'ai caressé et lui donne ça patté du soir et de l'eau.
C'est un chat adorable, il est social mais pas trop hyperactif.

Je pris une douche, je mis mon pyjama et je me rendis sous ma couette.
J'ai eu ma séance chez la psychologue.
Elle m'a posé de nombreuses questions, mais seule une est restée dans ma tête.
"Pourquoi êtes-vous attachée au passé ? " À chaque fois que vous me parlez de quelque chose de joyeux et qui ne concerne pas votre chat, vous utilisez le passé."

À présent, j'ai la réponse.
J'utilise le passé pour raconter ma joie, car c'était il y a trois ans que j'étais réellement joyeuse.
Après l'accident de Jungwon rien n'était pareil.
Sa famille m'a accueilli comme si j'étais leur propre fille.
Mais en réalité, ils attendaient Jungwon.

Maintenant, cela fait trois ans qu'il n'est pas là.
Entre le ciel et la terre.
Entre son corps et l'extérieur.
Entre la vie et la mort.
Mais je garde espoir.

Sur cette dernière pensée, Morphée m'emmena dans son royaume.

Me voilà une fois de plus sous la pluie, me rendant sur mon lieu de travail.
Je travaille pour une galerie d'art renommée depuis plusieurs années désormais, un travail étonnement plaisant.

Au début, je rêvais de grandeur et de la vie d'artiste mais je me suis rendu compte que les choses les plus simples sont les meilleures.

— Bonjour Leyla ! Bien dormi ?
À dit Yujin, ma seule réelle amie qui est au courant de ma situation sentimentale.

Disons que pendant ces trois dernières années, j'ai pas mal sociabilisé avec le monde extérieur, même si les premiers pas étaient assez difficiles.

— Ça va. Tu as fini la négociation pour le lieu de la prochaine exposition ? Car je sens que le directeur va bien nous le rappeler.
Je lui réponds tout en m'asseyant à mon bureau, juste en face du sien.