Vil et rapide
Il file sur sa pirogue
Sur les longs fleuves de l'âme
Sur les remous, les flammes
D'une vie passionnée
D'une vie endiablée ;
Mais se perd dans les cieux
Chez ces messieurs trop sérieux
A l'excès les consciencieux
Ou ceux qui procrastinent
Et laissent dans leur poitrine
Des sentiments qui sonnent
Malgré leur noble lancinance,
Leurs coups pour fuir l'enfance,
Chez ceux qui vivent sans aimer
A ceux qui dans la vie ne trouvent pas
Un romantique idéal, une dulcinée fatale
Un cœur qui n'est pas abreuvé
Est un cœur qui se meurt
Un cœur qui se lasse, délaissé
Qui hurle et lance sa torpeur
A ceux qui vivent sans aimer
Selon la cruelle seconde,
S'effeuillera votre rubis
Maigre et Infirme ,
Loin fuira et vous abandonnera,
Puis Bacchus invoquera et priera
Dans sa tâche de le suppléer,
Et de joies falsifiées,
D'un bonheur d'apparat, éhonté
De vous combler,
Pauvres hommes
Seuls et tristes.
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Esclave des sentiments
ŞiirLa poésie est le l'union du beau, de la richesse esthétique d'une langue et de la réflexion de celui qui se dissimule derrière la plume. La réflexion peut-être politique, sociale, humaine ... Mais, la poésie est surtout l’extériorisation des balbuti...
