𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀

🔥𝟓. 𝐎𝐁𝐒𝐄𝐑𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃'𝐄𝐍 𝐇𝐀𝐔𝐓🔥

Sauvez-nous s'il vous plaît, avait t'elle gémit levant les regards vers les cieux.

Les fines poussières d'espoir qu'elle avait pu conserver en elle venaient totalement de s'évanouir et comme le tome 3 de THE REAL GENESIS l'avait prédit « Hypnoticus humanus ... » ce qui illustrait qu'un être à la parole hypnotique, le serpent avait fait sombrer l'homme dans un sommeil de la mort, lui faisant perdre conscience de tout l'univers de vie qui l'entourait, et les résultats étaient là aujourd'hui, l'amour avait totalement disparu des cœurs.

Halana avait crié de toutes ses forces après avoir remis sa lettre de démission au directeur de la brigade, malgré le refus de celui-ci ainsi que de certains collègues. Elle avait quand même dans l'après midi du 12 août , jour suivant celui de l'interrogatoire, parqué le reste de ses effets et s'en était allée, sous les regards attristés de tous les agents de la police. Étant donné la grande catastrophe que représentait le dossier Biller, la population d'Allentown qui avait vu leur 1er sergent de haut grade accomplir des exploits durant ces 9
dernières années, avait endossé la nouvelle avec grand calme. Certains comprenaient même son action, car se disaient-ils, cela était l'un des cas les plus extrêmes et la confrontation face à celui-ci représentait un choc énorme pour elle, tandis que d'autres trouvaient cela lâche de sa part d'abandonner après un si grand nombre d'années, un total manque de professionnalisme selon eux.

- À l'aideeeeee sauvez-nous s'il vous plaît !! pleurait-elle.

Ses cris retentissaient encore plus fortement dans la
pénombre de la chambre où elle se trouvait, à genoux, larmes dégoulinantes sur le visage, cheveux en bataille. Qu'allait-elle devenir ? Qu'allait-ils tous devenir ? Perdue, l'humanité était perdue. Entre douleur, souffrance et peur, la vie des hommes semblait misérable. Alors, lorsque les difficultés prenaient ainsi le dessus, lorsque la vie devenait insupportable, ils posaient tous cette même action, un geste des plus simples, mais qui témoignait de l'espérance et de la foi qu'ils avaient. Ils levaient tous la tête vers le ciel, comme pour appeler à l'aide. Et sachant de façon instinctive, comme le veau connaissant que sa denrée lui venait du sein de sa
génitrice au-dessus de lui, tel les humains savaient que quelqu'un résidait tout là-haut. Quelqu'un qui les observaient et qui avait l'oreille pour entendre leur détresse.

Mais qu'est-ce que ça faisait de regarder d'en haut ? Quelle vue pouvait-on avoir lorsqu'à une position des plus élevées que tous, l'on observait ?

- À l'aide ! Sauvez-nous, nous ne pouvons pas finir ainsi ...

Halana ne savait pourquoi elle répétait cette même phrase depuis maintenant plus d'une heure, mais elle la laissait jaillir de son être encore et encore, espérant toujours. Du secours, de l'aide, du salut, un moyen d'échapper à la colère qui allait s'abattre, oui, il y en avait bien un quelque part. Ainsi, s'il n'y restait plus aucun espoir dans le monde il y en avait néanmoins un quelque part et pourquoi pas venant de ceux qui semblaient avoir été donné du ciel et qui pour leurs parts, avaient été faits depuis 2000 ans en arrière après la venue du Christ, garant du secours et du salut des âmes comme celle d'Halana ?

Et ce fut dans ces appels incessants qu'elle fit la rencontre, 3 mois plus tard, d'un des membres imminents de cette ambassade du salut.

- Veuillez m'excuser s'il vous plaît .... avait-il dit.

Elle se retourna dans un geste lent pour voir qui lui parlait.

- Veuillez m'excuser madame, mais vous avez laissé tomber cette carte je crois ....

- Oh merci ... dit-elle, tendant la main pour la récupérer.

Elle fixa un instant la carte qu'elle tenait dans sa main qui n'était tout autre que celle qui indiquait qu'elle était un membre de la brigade.