🔥𝟏. 𝐐𝐔𝐄 𝐕𝐎𝐈𝐒-𝐉𝐄 ? 𝐔𝐍 𝐀𝐑𝐁𝐑𝐄 ? 𝐔𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍 𝐎𝐔 𝐔𝐍 𝐂É𝐋𝐄𝐒𝐓𝐄 ?🔥

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Le parterre était recouvert de fleurs aux couleurs spéciales et étincelantes. Ses orgues florales étaient d'une senteur époustouflante, qu'elle emplissait le jardin tout entier de senteur bon-vivre. Les Stenocerus Thurberi n'avaient pas de place dans ce lieu paradisiaque, bien que faisant partie de la famille des orgues de type cactus. En face du grand jardin où les fleurs communiaient joyeusement, discutant entre elles de leurs différentes vertus qui procuraient la joie, la paix, la patience, la prospérité et bien d'autres encore, se dressait un grand château enduis de cristal et de Rubis.

Pierre de feu s'ajoutait à cet édifice pour former une belle architecture digne de l'hôte qui l'avait fait naître. Et voici qu'elle s'y avançait, alors que non loin, derrière un arbre aux vertus restauratrices, se cachaient deux petites fillettes qui l'observaient.

- Ohh crois-tu qu'elle sait que nous la regardons ? dit l'une d'entre les fillettes, complètement ébahie devant la beauté et la grâce que dégageait MilHia.

- Je crois plutôt que si nous ne partons pas d'ici, nous allons nous faire attraper et tu sais combien de fois mère nous a demandé de ne pas entrer dans un endroit sans y être autorisées, rétorqua la plus grande, voyant l'excitation que manifestait sa petite sœur face à ce moment.

- Oh regarde Katy ! dit-elle tout émerveillée, en pointant du doigt la trajectoire de la partie inférieure de la femme.

- Où ?! dit-elle, exaspérée par sa sœur.

- Là ! Làaa Katy, regarde, insista-t-elle en tirant la robe fait de lin brodé de sa sœur. Làaa, au bas de sa robe, il y'a des flammes.

Alors que les deux jeunes filles s'émerveillaient étant cachées loin de la face de celle qui se trouvait dans les jardins face à ce château pittoresque, prenant plaisir à récolter quelques vertus de fleurs bienfaisantes, ne se doutant pas qu'elle était observée en cachette, des voix minuscules presqu'inaudibles se firent entendre à leur suite.

- Iiih iiihhh que cherchez-vous petites demoiselles aux beaux yeux ?

- Venez par ici mes petites, moi je suis la fleur de la joie, avec moi, vous aurez toutes les joies éternelles et ne connaitrez pas la tristesse, ni l'amertume, criait une autre petite fleur à la suite de sa sœur qui ressemblait à de l'hibiscus.

- Mais tu entends ça Katy ? Qui vient de nous parler ? cria la petite Everys-Eyven.

- Ehh chuuut ! Ne crie pas aussi fort, tu va nous faire prendre ! chuchota sa sœur en lui fermant la bouche avec sa main droite, sur laquelle était posée une marque qui indiquait la tribu de Gad à laquelle elle appartenait.

- Nous sommes làà, par ici ! Regarde vers le bas à ta gauche je suis làaa, dit une autre fleur avec une voix plus calme que celle des autres qui hurlaient à plein gosier depuis le bout du jardin jusqu'à son extrémité.

- Eyy flora-Rapha, laisse ces petites tranquille, souffla l'autre fleur nommé flora-Gaudia, celle qui avait la vertu de la joie.

- Tiens, c'est vous, dit Katy en baissant la tête dans la direction indiquée par la fleur.

- Vous parlez ?! s'écria Everis- Eyven, la fillette qu'on aurait dit avoir en terme humain pas plus de 5 ans.

Il y avait chaque jour incessamment dans ce jardin, une panoplie d'espèces florales qui se donnait à cœur joie de prôner leurs vertus, en chantant ou en sifflotant. Cela était commun dans ce royaume de lumière, mais les fleurs ne s'adressaient pas à tous, du moins, elles ne s'y donnaient pas la peine, surtout pour les premiers venus et précisément pour ceux qui représentaient la catégorie d'humains charnels. Ceci était aussi l'une des raisons pour lesquelles il n'y avait sur la terre des hommes aucune communication verbale entre ce qu'ils traitaient d'arbres ou de feuilles sans vie et les humains eux-mêmes, car, par la grande décadence morale et la grande perverSion qui sévissaient sur la terre, les arbres, les fleurs et autres espèces végétales et animales avaient perdu en grande partie de leurs vertus et de leurs aptitudes, et avaient par ricochet, été soumis à la vanité. Ainsi donc, cette création si merveilleuse avait fermé ses portes à l'humain et ses pensées charnelles.

𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant