- Merveille de merveille... chuchota-t-il à son oreille droite.
À l'entente de ces mots prononcés par cet être qu'elle chérissait tant, un léger sourire s'esquisa sur sa face joviale, laissant entrevoir une dentition d'une blancheur extrême.
- Ah ma précieuse, dit-il avec un soupir mélodieux. Ta peau a la lueur et le charme des graisses les plus convoitées tu sais ?!
- Quel charme tu fais ! Aaah aah, dit-elle d'une voie suave tout en détournant ses regards, étant déjà conquise, mais sans plus pouvoir y résister.
Sous ce ciel étoilé de milles feu, alors que les cieux
regorgeaient de réjouissances et de chants, et que sur la terre, la vie battait son plein, emportant avec elle des jours et des nuits dans une effervescence multiple, deux êtres d'une splendeur inégalable se savouraient dans un lieu secret caché de tous. Ils n'avaient pas d'égard pour autrui, alors que leurs deux corpulences s'entrelaçaient et se mêlaient pour ne former qu'un.- Pourquoi m'as-tu choisie, toi le plus beau d'entre dix milles ? tonna-t-elle d'un ton frelaté, désirant encore plus de celui qu'elle admirait depuis toujours et pour lequel elle se conserva pure.
- Tu es mienne à compter de cet instant, rétorqua-t-il, en lui tenant le menton et en plongeant son regard brûlant dans le sien. Je t'ai choisie car tu es parue la première sous mes regards, et qu'avec toi je trouvai mon repos éternel.
- Tu demeureras à jamais le plus élevé dans mes sanctuaires sache-le mon Roi. Je perpétuerai tes louanges dans l'âme de tous nos fils pour les âges des âges, murmura-t-elle, soulagée de sa réponse tout en l'étreignant.
Il lui tint la main, l'attira vers lui dans un geste rapide et lui ouvrit son être dans une explosion de lumière divine. Elle s'abandonna entièrement à lui, alors qu'un amour d'une sainteté sans pareille, voyait le jour entre eux deux.
- Et moi je te chérirai toute l'Eternité ma précieuse, j'aurai les regards posés sur tes entrailles et sur notre postérité, dit-il, en posant sa main sur elle. Et pour toi ma tendre, continua-t-il, sans une once de doute je ne prendrai point de repos et cela jusqu'à ce que ma gloire soit vue de tous au travers de toi et que tous sachent que je t'ai aimé avant le commencement de cette création.
Le Coeur de LA FEMME battait la chamade. Sa respiration devint de plus en plus profonde et pesante comme pour donner une fois de plus naissance. Leur regard brûlait l'un dans l'autre et sur sa fine peau brillante se dressait une chevelure noire de jais qui n'attendait que de se voir mêler à celle de celui en face d'elle. Elle le sentait encore plus proche d'elle à cet instant-même et alors, allaient-ils ? Non pas encore ! Pas maintenant ! Pas de si tôt !
Sion connaissait très bien cette sensation qu'elle venait de ressentir en elle face à son époux Elyon. Elle l'avait déjà vécu une première fois auparavant, alors qu'elle donnait naissance, et ceci était un moment inoubliable pour eux. Elle était la mère de tous les célestes et était sa créature la plus parfaite et précieuse à ses yeux. Elle était bâtie corporellement telle une ville forte, dotée de tours les plus hautes. Elle possédait en elle une montagne sublime que redoutait tous les agents du monde obscur d'Azazel. Elyon l'avait doté de douze murailles en or et son luminaire scintillait tel le jaspe, belle, elle était belle, était-elle humaine ? Pouvait-elle être vue et possédée des hommes sur terre ? Non, car elle était divine et c'était d'elle que Ève la femme terrestre, mère de tous les vivants de la terre, tirait son image.
Il l'avait ornée et faisait sans cesse ses éloges depuis la nuit des temps il désirait voir, lui, l'admirable , le véritable Dieu, le Roi et Seigneur du monde, toutes ces autres créatures tant dans les cieux que sur la terre être semblable à celle-ci. Voici pourquoi il lui avait donné de sa gloire, de son estime, de sa lumière, afin qu'elle lui soit semblable. Il la chérissait et l'aimait. Leur amour n'avait rien de charnel, mais était saint, tel sa nature à lui, leur amour était pur, sans tache, ni ride, ni rien de semblable.
En un bref instant, un cri s'éleva de ce lieu, ils explosèrent dans une imploSion de vie et de flammes brûlantes, un tourbillon des plus énormes monta de ces deux êtres entrelacés et ils ne formèrent plus qu'un. À cet instant, Sion savait très bien quel en était la résultante. Devrait-elle résister alors qu'elle ne s'attendait pas à cela ? Non, elle ne lui avait jamais résisté, car elle lui était soumise par amour pour le plus élevé, pour le plus puissant pour son Dieu et ce n'était pas maintenant qu'elle le ferait.
D'une seul fois, d'un seul coup, monta de son sein une chaleur d'une intensité sans pareille et alors que la lumière jaillit de son époux, un grand bruit se fit entendre et voici que sortit d'elle quatre êtres d'une lueur vivace : Air, feu, terre et eau. De ces quatre fils qui devinrent plus tard dans leurs évolutions de grands princes faisant la fierté de leurs royaumes et de leur père étant fils de leurs amours qui regroupaient toutes leurs vertus, se vit trouver le fils de leurs pasSions qu'ils nommèrent à l'unisson :
- MilHia décrétèrent-ils. Tu es fils de notre amour pasSionné, tu seras appelé MilHia, MILHIA ÈSCARLATA.
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Et nous voici partis pour le début de notre troisième œuvre. Nous ne savons pas à quoi vous vous attendez, mais si vous avez déjà lues nos autres histoires, vous savez déjà que vous allez être surpris.
Alors tenez-vous prêts et à samedi pour le chapitre 1❤️
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𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀
Paranormale« Pennsylvanie Allentown , Avenue cosper 10:54 Et quand les effluves effrénées des corps inhumés s'évaporaient dans les cavités nasales, atténuant fragrance d'existence, la conscience erronée du terrestre s'évanouissait telle une ombre dans l...