𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀

🔥𝟑. 𝐘𝐍𝐎𝐑𝐎𝐕𝐈𝐒 🔥

🎵 MilHiaaa MilHiaaa escar-lataaa 🎵
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- Père !

La pièce que les pieds du prince venait de fouler était semblable à un univers composé de nombreuses étoiles qui suivaient leur chemin respectif, ainsi que d'un ciel sublime qui arborait plusieurs couleurs comme celles de l'arc en ciel, se projetant sous forme d'éclair. Il était difficile de croire que cela pouvait être réellement une chambre, d'où le nom « Ynorovis » gravé en lettres de feu sur les
linteaux de la porte qui refermait ce lieu et qui avait pour signification « Intimité ».

- Approche-toi mon fils ! Mon Meyvi'cean ! tonna la voix de son père, comme il aimait à le nommer, à les nommer, à la nommer.

- Adveylis RHiôs ... fit-elle, observant la révérence due à la divinité présente.

L'atmosphère se présentait différemment de celui des autres mondes. L'univers ici était fait de lumière, ainsi que d'épaisses couches de nuées mêlées à de grosses masses de fumée sombre et grisâtre, comme si quelqu'un venait d'y allumer un feu. Suivant la trajectoire où était arrêté le Meyvi'cean, se tenait
suspendu dans l'espace vide, un gigantesque trône blanc de la taille d'un immeuble. Il y avait autour de ce trône 4 trônes qui différaient en forme et dont la gloire était moindre que la principale du milieu.

Sous celui-ci, l'on pouvait apercevoir une sorte d'étendue qui était soutenue par quatre ailes de chérubins transporteurs.

- Montez ici mes fils et je vous ferai entendre les paroles de l'immortel, seul sage à qui appartient la gloire pour les âges !!! Pour les âges !!! Pour les âges, reprit la grande voix dont les paroles se répertoriaient dans l'espace comme un écho infini.

À cette parole des voix se firent entendre, provenant de l'étendue sous le grand trône que soutenait les quatre chérubins, suivies d'éclairs et de tonnerres vifs, laissant entrevoir à leur apparition, des petits être volants, qu'on aurait assimiler à des lucioles. Le prince MilHia vers qui la voix se tournait, connaissait très bien cet endroit.

Elle y avait eu accès à maintes reprises mais ne pouvait jusqu'àlors prédire quel serait la dimension dans laquelle le père l'a transporterait. Elle était souvent entrée par cette même porte et avait tantôt trouvé derrière celle-ci une chambre tout à fait normal, avec un lit, une commode et une armoire, tandis que d'autres fois, son œil lui avait présenté cette même chambre comme étant une grande bibliothèque, puis d'autres fois, ce lieu avait pris l'aspect d'une université où se rendait plusieurs, et enfin tantôt, il la lui parvenait comme un autre monde paré d'un univers fait de sons et de résonances, ayant à sa direction le grand trône,
comme aujourd'hui.

- Père me voici, nous voici ! répondirent-ils à l'unisson .... Ahh ... souffla-t-elle. Qu'il est agréable pour moi, et pour nous de nous retrouver en ce jour face à toi après ces longs moments d'attente. N'est-ce pas mes frères ? questionna le prince MilHia à son propre être qui refermait les trois autres princes.

- Oui
Oui
Oui
Nous le sommes
Nous le sommes
Nous les sommes, répondirent en elle les voix du
Prince RaqiJa, du Prince Viridis et du prince Nieve.

- Tu le sais mon Fils que nous ne nous sommes jamais quittés d'un instant. Mon Esprit fut avec vous partout où vous étiez.

On pouvait sentir à cet instant précis comme la face de son père se réjouir en elle et en eux. Encore une fois, l'aspect du ciel dans cette dimension venait de virer à une toute autre couleur, alors qu'une mer de cristaux scintillants prenait forme en apparaissant non loin du grand trône. Sur le trône, le Meyvi'cean pouvait voir quelqu'un d'assis et qui avait une apparence entièrement faite de lumière, qui brillait plus que le soleil dans sa force. Celui-ci portait une longue tunique qui traînait jusqu'au second ciel sous son trône tandis que sur sa tête, reposait une couronne qui semblait être à la fois épineuse, mais rayonnante de clarté. Quant à ses yeux, ils étaient dépossédés d'iris, mais MilHia, le Meyvi'cean, pouvait y voir l'amour éternel, un autre univers infini qui l'appelait.