Chapitre 1

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Mon premier amour

Avant de commencer à foutre toute ma vie sentimentale entre tes mains, je tiens d'abord à me présenter; je m'appelle Laétitia, je suis une ado comme la plupart de vous, plus précisément une ado de 16 ans, pas la peine de te présenter maintenant, tu le feras après m'avoir écouté. Bien les salutations étant terminés, on va pouvoir commencer.

Comme tous les anti- sentimentales, il fut un temps où l'amour et moi ne formions qu'un, oui il fut un temps où je donnais et recevais ce sois disant merveilleux sentiment. L'amour sommeillait en moi dès ma plus jeune enfance par le biais de mon père, il était mon tout premier Valentin, mon Roméo parfait. Contrairement à certaines qui attendent leur prince charmant, c'était plutôt moi qui m'étais fait attendre. L'accouchement s'était avéré très compliqué, mon père était inconsolable car le docteur venait tout juste de lui annoncer que ma mère et moi risquerions de mourir, à cette déclaration, il ne savait plus du tout ou se mettre, il faisait les cent pas, pleurait , et est même arrivé à  menacer les médecins. Mais pour une raison qui m'échappe encore aujourd'hui, ma mère et moi avions survécu. Lorsque que mon père me vit pour la première fois, il pleura de joie et me prit en photo. Oui, j'étais devenu un sujet de joie pour lui, l'enfant destiné à mourir d'après les médecins était bien vivant dans ses bras, c'est en raison de cette joie qu'il m'appela Laétitia du latin qui signifie bien évidemment " joie, allégresse, liesse".
J'étais sa Laétitia.

Quoi de plus beau que l'amour d'un père.

Des années ont passées et mon amour pour lui ne cessait de croître

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Des années ont passées et mon amour pour lui ne cessait de croître. Il était toujours là pour moi  dans les bons comme dans les mauvais jours, je me rappelle encore du jour où ma mère nous abandonna et partit vivre à l'étranger, je n'avais que 6 ans donc vous pouvez imaginez comment cela a pu me tourmenter jour et nuit, bien que triste lui aussi, il a su remettre la joie en moi, il tenait à me remonter le moral, pour ce faire il me chuchotait toujours cette phrase avant de dormir " Laétitia, ne l'oublie jamais, c'est toi et moi contre le reste du monde"
A ces mots, je lui répondais toujours '' Oui, comme deux supers héros"

Au fil du temps, l'absence maternelle m'étais devenu un fait évident pour moi et non une contrariété, je ne me souvenais plus de ma mère sinon que de sa voix en raison de ses coups de fils hebdomadaires. Ce n'était plus un problème pour moi, j'avais mon père et c'est tout ce qu'il me fallait, il a su me gâter et gérer toutes mes caprices, mon anniversaire ne se passait jamais comme à l'ordinaire, à mes 8 ans, il fit une énorme fête carnavalesque  où toute la famille fut invité a l'exception de ma mère, j'étais là petite fille la plus heureuse du monde. Le lendemain il m'emmena à la piscine, il savait comment s'y prendre pour me faire plaisir.

La journée piscine terminé, je m'était endormi sur la banquette en avant de la voiture et mon père conduisait, à mon réveil je n'étais plus dans la voiture mais sur une moto, je ne comprenais pas ce qui se passait c'est alors qu'un gars qui était assis derrière moi me couvrit le visage et je m'évanouis par la suite. A mon second reveil, je n'étais plus sur la moto mais dans une voiture qui m'était complètement inconnu, je pouvait distingué quatre jeune hommes .
L'un conduisait, l'autre étais assis dans la banquette en avant et les deux autres étaient assis dans la banquette arrière avec moi.
Je ne savais pas quoi faire, j'étais confuse et apeuré.

:" je...je veux rentrer chez moi, marmonais-je.

- Désolé ce ne sera pas possible, tais toi maintenant.
Me répondit l'un des deux gars qui m'entourait.

Ils me conduisirent à une vieille maison délabrée ou un mec se tenait devant la porte d'entrée, il me fit alors sortir joindre le gars à l'entrée et partirent, me laissant seul avec cette homme. Il s'approcha de moi me prit par la hanche,  me souleva et me mit sur un mur afin de m'assoir. Il n'arrêtait pas de me fixer, à mon âge , je ne savais pas trop le concept des regards gêné alors je le fixais moi aussi. Si j'avais eu 16 ans à cet instant la, je l'aurais embrassé car en y réfléchissant, il étais plutôt canon, je lui donnerait la vingtaine, il tenait sa cigarette entre ses lèvres, ses cheveux noir donnait un aspect décoiffé, il portait des boucles aussi voyant que ses beaux yeux marrons.

Des hommes se tenaient derrière lui donnant l'impression d'un gangster

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Des hommes se tenaient derrière lui donnant l'impression d'un gangster.

:" Euh, qui êtes vous et ou suis-je ? Questionnai je au gars.

- Je suis un bon vieil ami de ton père. Répondit le gars.  T'as pas à t'inquiéter, il doit juste me rendre un truc qui m'appartient et en échange, tu pourras le rejoindre.

- Et si mon père ne te le  rends pas, tu feras quoi?

- Si il ne me le rends pas, tu seras mienne.

- j'ai pas trop bien compris monsieur.

- Cela signifie que tu vas devoir rester avec moi et ceci pour l'éternité. "

À ces mots, je fut en sanglots, je ne voulais pas vivre loin de mon père mes pleurs n'avaient pas l'air d'atteindre le jeune homme, il ne donnait l'ombre d'aucun remords. Il s'approcha encore plus de moi, écarta mes jambes et commença à toucher ma cuisse.

" Tu t'appelles comment ?

-  Laétitia, répondit - je les larmes aux yeux.

- Laétitia, cesse de pleurer, ton père viendra te chercher, il faut juste que tu sois patiente. Cesse de pleurer maintenant. "

Je ne sais pas pourquoi mais à ces mots, mes pleurs cessèrent et je me calmit. Il me fit descendre du muret et m'emmena dans une des pièces de la maison, il y avait un carton étalé au sol en guise de lit
" - Pourquoi t'es si pauvre?

- Demande aux bourgeois.

- Euh... Qui sont les bourgeois?

- Les bourgeois sont les types pleins de frics comme ton père et qui ne pensent qu'à eux, maltraitant ainsi les pauvres comme moi, en nous rendant encore plus pauvre.

- Tu ments, mon père n'est pas comme ça, lui il est gentil, si tu veux de l'argent je suis sur qu'il va te le donner et sans hésiter. "

Il me regarda et se mit à rire, je ne comprenais pas, venais-je de donner une blague ?

" Si tu le dis petite" disait- il en souriant.

Oui j'avais un regard  positive vis a vis de mon père, cela me paraît normal, lorsque qu'on aime quelqu'un, il nous est difficile de penser du mal de lui, notre pensée est concentré sur l'être merveilleux qui est devant nous et rien de plus, mon père fut le premier à cultiver l'amour en moi et à m'en donner, penser négativement n'était pas dans mes projets car il était mon tout  premier amour.



l'amour,  sentiment en voie d'extinctionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant