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→ . 18 JUIN 💜 | « Verratti × Messi »

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I feel close.
Je me sens proche.

Well, maybe I'm not, heaven knows.
Et bien, peut-être que non, le paradis sait.

It's a spotlight stuck on the ceiling.
C'est une place collée au plafond.

Why are these the things that I'm feeling ?
Pourquoi est-ce que ce sont ces choses que je ressens ?

There's so much time for me to speak up.
J'ai tellement de temps pour parler.

But I keep quiet.
Mais je me tais.

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Marco aurait menti si il avait dit que Paris ne lui manquait pas. La France avait été sa maison, le PSG était et sera toujours le club de son cœur malgré son départ.

Il y repensait maintenant, au beau milieu de la nuit, le regard rivé sur le plafond privé de toute décoration de sa résidence dans ce nouveau pays.

Au Qatar, ce n'était pas pareil. L'italien n'arrivait plus à prendre du plaisir quand il jouait au football, car dans un coin de sa tête il y aurait toujours eut les souvenirs de combien la vie était meilleure quand il était au Paris Saint-Germain.

Si ça n'avait tenu qu'à lui, il serait resté dans ce club pendant toute sa carrière, jusqu'à ce que ses jambes soient encore en état de courir sur la pelouse du Parc des Princes.

Mais le nouvel entraîneur arrivé en début de saison avait poussé pour ce qu'il parte le plus vite possible, et Marco n'avait rien pû faire pour s'y opposer.

Avec lui, le PSG avait perdu aussi quelques autres joueurs. Neymar, mais surtout Messi. Celui avec qui Marco avait le plus lié durant les deux années où l'argentin avait partagé le même terrain que lui.

En dehors de la nostalgie qu'il avait pour le club, l'italien ressentait aussi le manque de la complicité qu'il avait avec Lionel. Quelque chose d'inexplicable, un lien qui était né dès la première fois où ils avaient commencé à se parler.

Presque rien au delà de l'amitié qui les unissait comptait. Marco était ravi d'être une des rares personnes que l'argentin appréciait et pour lequel il n'avait pas de problèmes à montrer son affection.

Il le lui avait dit de nombreuses fois, et à chaque fois le cœur de l'italien se gonflait de bonheur. Il ne trouvait pas d'explication à ça, ni à la sensation de vide qui a présent envahissait son cœur.

La douleur ne disparaissait pas. Même si il essayait de l'ignorer, de faire comme si elle n'y était plus, cette sensation restait. Elle allait rester pour toujours. Il devait donc apprendre à vivre avec.

Il pouvait pourtant faire quelque chose, agir de manière à la rendre plus supportable. Il voulait entendre encore une fois la voix de l'homme qu'il avait aimé durant ces quelques années passées ensemble à Paris.

C'était une mauvaise idée. Marco s'installa sur le bord de son lit, en attrapant son téléphone pour le déverrouiller lentement. Il ne tarda pas à trouver le numéro de téléphone qu'il cherchait, en permanence épinglé parmi ses contacts.

Le téléphone sonna à quelques intervalles, et le numéro de l'argentin s'afficha sur l'écran avec le temps de l'appel signalant que celui-ci venait de se déclencher.

— Allô ? Marco ? - L'italien ne prononça aucun mot, le regard vide rivé sur l'écran, qui vira au noir suite à quelques secondes de silence lorsque l'appel se termina.

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So can I call you tonight ?
Donc est-ce que je peux t'appeler cette nuit ?

I'm trying to wake up my mind.
J'essaye de réveiller mon esprit.

Just how I feel.
Juste ce que je ressens.

Could you tell me what's real ?
Peux-tu me dire ce qui est réel ?

I hear your voice on the phone.
J'entends ta voix au téléphone.

Now I'm no longer alone.
Maintenant, je ne suis plus seul.

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