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→ . 7 JUIN ❤️ | « Draxler × Kimpembé »

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Baby, siamo ancora qua.
Bébé, on est encore là.

E rifallo ancora, sì, un'altra volta.
Et refais-le encore, oui, une autre fois.

Spero solo non sia l'ultima.
J'espère juste que ça sera pas la dernière.

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Le Paris Saint-Germain avait changé dans les années, comme c'était normal que le fasse n'importe quelle équipe. C'était simplement le changement, c'était une obligation de la vie.

Les joueurs partaient et arrivaient, les coach s'alternaient. Mais jamais le club parisien aurait oublié la grande équipe qu'il était dans lors de la saison 2019/2020.

Celle de la finale de Ligue des Champions perdue, celle des grandes légendes. Keylor Navas, Thiago Silva, Neymar Junior, Angel Di Maria, Marco Verratti, Edinson Cavani...

Presnel s'en souvenait parfaitement. Il avait passé sa vie au Paris Saint-Germain, une entière carrière dans celui qui avait été son tout premier club.

Il se souvenait de cette époque là, même si à présent quelques années s'étaient écoulées depuis. Et que la majeure partie des joueurs de l'époque avaient quitté le PSG.

C'était le début de la saison, il y avait un nouveau coach et de nouveaux objectifs à atteindre. Mais dans son inconscient, Presnel allait toujours rester bloqué à ces années-là.

À quand tout semblait aller bien. À quand il n'était pas blessé en permanence. À quand il pouvait jouer aux côtés de celui qu'il aimait, son seul et unique amour connu ici au PSG.

Julian revenait tout juste de prêt à Benfica. Cela faisait bien longtemps que Presnel attendait de pouvoir un nouveau s'entraîner à ses côtés dans le club de leur vie.

L'allemand avait été précédemment écarté et envoyé dans un autre championnat, puisqu'il avait perdu sa place de titulaire, et ne figurait pour le moment pas dans les plans du club parisien.

Mais avec Presnel, ils n'avaient jamais perdu le contact. Ils s'écrivaient à peine ils pouvaient et ils se voyaient dès qu'ils en avaient la possibilité.

Car l'amour, quand il est réel et sincère, n'accorde aucune importance à la distance qu'il y a entre les deux personnes qui partagent ce sentiment. Et c'était leur cas.

À présent, le français profitait du retour de son Babe à l'entraînement avec le club, en début de saison. Rien n'avait changé entre eux, ils étaient toujours les jeunes qu'ils étaient auparavant.

Ils avaient réellement l'air d'être deux vétérans qui parlaient des bons vieux temps, parmi tous les nouveaux jeunes venus jouer au Paris Saint-Germain pour les remplacer peu à peu.

C'était d'ailleurs ce qui allait arriver une nouvelle fois avec Draxler. Cette fois-ci, le club pensait vraiment à la possibilité de vendre l'allemand, ainsi que d'autres légendes comme Verratti et Neymar.

Mais Presnel refusait d'y penser, préférant se concentrer sur les moments qu'il passait à présent avec son bien-aimé, plutôt qu'à la distance qui allait une nouvelle fois les séparer.

Le français continuait à faire des blagues pour rendre l'ambiance plus légère, en ce comportant comme il l'avait toujours fait avec Julian. C'était toujours eux, les années ne laissaient pas paraître le changement.

À part peut-être sur les photos. Leur dernière photo à l'entraînement, avant que Julian ne quitte une dernière fois, définitivement, le Paris Saint-Germain.

Presnel aurait alors vécu avec les souvenirs, en se replongeant dans les photos qu'ils avaient pris dans le passée. Des fragments de leur mémoire, qui puissent leur rappeler que malgré tout, dans leurs têtes ils allaient rester jeunes pour toujours.

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Baby, siamo ancora qua.
Bébé, on est encore là.

Forever young.
Pour toujours jeunes.

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