𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́

2.

Cabinet de Mila
12h30 :

Psychologue : bonjour Zahra ! Allez, prends place.

Moi : bonjour Mila.

Psychologue : hier nous nous sommes arrêtés a l'instant où ton père t'a dit « je vais te faire regretter ta venu au monde ».

Moi : oui c'est ça.

Psychologue : pourquoi est-ce qu'il t'a dit ça ?

Moi :  Khalid m'a toujours détestée.

Psychologue : pourquoi ?

Moi : il n'a jamais voulu avoir d'enfant de toute sa vie.

Salle de boxe :

Il s'apprêtait à asséner le coup fatal qui aurait pu me tuer, quand j'entends une voix d'enfant familière crier : "NE FAITES PAS ÇA VOUS ALLEZ LA TUER".

Épuisée, je me retourne péniblement et c'était le garçon des toilettes. Qu'est-ce qu'il fait ici ? Cherche t-il la mort ou quoi ?

Khalid : je te conseille de partir, mon grand.

? : s'il vous plaît, ne la tuez pas.

Ces paroles résonnant dans ma tête semblaient étranges. Personne d'autre que ma mère ne s'était jamais soucié de moi ou ne m'avait accordé la moindre attention.

Khalid me jette un regard et se lève, me libérant. Je ressens un immense soulagement et une profonde gratitude envers ce garçon.

? : merci beaucoup. Je m'en vais cette fois-ci, bonne journée.

Il quitte la salle en refermant la porte derrière lui. Je me mets à tousser, ressentant une douleur intense dans tout mon corps.

Khalid : ne crois pas un instant que ce gamin t'a sauvé signifie la fin de mes ennuis avec toi ! Je n'ai jamais voulu d'enfants, j'ai dit à ta mère la pute de se débarrasser de toi, sinon ça allait mal se passer, mais elle a préférer te garder. Maintenant vous allez payer le prix toutes les deux.

Ces paroles m'ont laissé le cœur en miettes. Comment un père peut-il dire ça à sa propre fille ? S'il ne voulait pas d'enfant, pourquoi en avoir eu un ? Il aurait dû se protéger s'il en était ainsi ! Tout ce que je voulais, c'était lui coller ma main droite en plein figure.

Khalid : je t'attend dans la voiture. Dépêche-toi de te lever.

Il me laisse là, couverte de sang, sans même m'aider. Malgré mes douleurs intenses, je lutte pour me lever. Mes cris de douleur résonnent, et enfin, je parviens à me mettre debout. Boitant, je me dirige péniblement vers la voiture. Une fois à l'intérieur, il démarre.

APPARTEMENT
12h30 :

Mes parents s'engueulent, et moi, je suis là, impuissante, les larmes au yeux, incapable d'intervenir.

Maman : COMMENT TA PU LA FRAPPER COMME ÇA ?!

Dit-elle en pleurant.

Khalid lui donne une gifle, et elle tombe par terre.

Je m'approche de ma mère, la serrant dans mes bras alors que mes larmes se libèrent. Pendant ce temps, Khalid se rend dans la cuisine pour chauffer une lame. Lorsqu'il revient vers moi, il attrape mon bras pour me brûler, un cri de douleur intense m'échappe, la souffrance est insupportable.

Khalid : PARLE MOI CORRECTEMENT, OU JE T'ASSURE QUE TA FILLE VA EN SUBIR LES CONSÉQUENCES !

La lame restait appuyée contre mon bras. Sans aucune pitié, il continuait de me brûler. Alors que ma mère hurlait en pleurant :