𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́

11

Je me lève et entre dans la villa, mais Zaid a disparu. Je cherche partout sans succès, jusqu'à ce que je tombe sur Lorenzo.

Lorenzo : qu'est-ce que tu cherche ?

Moi : l'homme qui était avec Khalid.

Lorenzo : tu veux dire Zaid ?

Moi : hum.

Lorenzo : dans ta chambre.

Moi : quoi ?!

Sans hésiter, je cours rapidement dans ma chambre. Je le vois fouiller dans mes vêtements, jusqu'à ce qu'il atteigne le placard des sous-vêtements.

Moi : ça va je te dérange pas trop ?

Zaid : non, tu ma pris en flagrant délit.

Moi : tu cherche quelque choses en particulier ou tu t'amuses juste à jouer les détectives ?

Zaid : quelque chose en particulier, sa.

Il sort un de mes soutiens-gorge qu'il avait caché derrière son dos depuis tout à l'heure. Je le lui arrache des mains et le range, pendant qu'il ricane.

Moi : on devrait discuter de comment attraper je ne sais pas qui avant qu'il se rende au Mexique.

Zaid : on ira dans son hôtel pour qu'il nous rendent la clé simple et efficace.

Moi : et si il ne veux pas ?

Zaid : je le tue.

Moi : d'accord. Maintenant tu peux t'en aller on a fini avec le plan.

Zaid : moi j'en ai pas fini avec toi.

Il s'approche de moi, son regard dans le mien. Je ne peux détacher mes yeux de lui, il est tellement SÉDUISANT. Il remet mes cheveux en arrière et caresse doucement mon cou, là où les marques subsistent encore des étreintes serrées de Khalid.

Sa main effleurant mon cou, provoquant des frissons, figeant mon corps dans l'immobilité.

Zaid : qui t'a fait ça ?

Son regard me fige, m'empêche même de répondre à cette question.

Moi : personne.

Zaid : si c'est ton petit ami tu peux vite lui dire que lever la main sur une femme c'est un comportement de fils de pute.

Moi : je lui dirais.

Zaid : donc ta un petit ami jaloux ?

Dit-il en se reculant de moi. Je n'avais pas d'autre choix que de confirmer, c'était juste impossible pour moi de dire que c'était tout simplement Khalid.

Moi : exactement.

Zaid : il te lève la main dessus et t'est pas capable de lui rendre les coups ?

Je m'avance lentement vers lui, les yeux fixés sur sa silhouette. Arrivé à sa hauteur, je lui dis.

Moi : t'en sais absolument rien.

Il s'incline vers mon oreille et murmure.

Zaid : ça se voit à ton joli cou, qui a vraiment l'air attirant. Et si je laissais une trace ?

Dit-il en esquissant un petit sourire en coin.

Moi : va te faire foutre.

Il prend ma main et y dépose un baiser.

Zaid : à demain beauté.

Il me fait un clin d'œil puis s'en va. Je ne peux m'empêcher de me mordre les lèvres.