Chap 5

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•Caden•

Je cassai la porte, suivi de mes hommes, de ce vieux bâtiment où campaient les personnes qui détournaient les marchandises que j'avais envoyé à l'autre bout du pays.

Armés, on tirait de toutes parts. Je tuais quatre personnes sans le moindre regret ou la moindre empathie.

Je serai encore mieux payé si j'en tuais plus. Oui, je suis chef de mafia et j'avais un gang.

Je tirai et en tuai deux de plus. Tandis que je rechargeai mon arme, un mec du groupe ennemi me sauta dessus et aller me donner coup de poing. Je l'arrêtai dans son élan et retournai son bras, lui créant une expression de douleur sur le visage. Je l'abattu d'un coup.

Soudain, mon téléphone vibra dans ma poche. Je le sortis et regardais le message en esquivant des balles.

« Chef, elle est partie. »

Pardon ?

« Comment ça ? »

Répondais - je par message à un de mes hommes qui surveillait le parking privé.

« La femme qui était avec vous. Elle est partie. Venez vite. »

Mais elle me les casse, sérieux ! Je m'amusais bien, et elle, il faut qu'elle vienne tout pourrir !

Mes hommes prenaient le dessus du combat, et il restait bientôt plus de survivants du côté ennemi. Par compte, du mien, il y avait aucun morts à d'éploré. Juste quelques blessés qui s'en remettront vite.

Je pris une partie de mes hommes avec moi, pour rentrer à la maison. Les autres, continuaient de combattre.

- Prévenez - moi lorsque vous mettrez la main sur bijou quarante - deux.

Ils ne répondaient pas, mais je savais qu'ils avaient entendu. Je voulais être sûr.

- Entendu ?

- Ok chef !

C'était un nom de code que nous seuls comprenaient « bijou quarante deux ». Je rentrais dans la voiture. Un de mes hommes conduisait. Je lui demandais sans cesse d'accélérer. Ce qu'il fit.

On arriva à la maison, et les hommes qui étaient censé garder la maison, étaient cloués à terre. Comment avait - t'elle pu faire ça ?

De plus, ce n'est pas tout le monde qui peut les écraser, comme ça. Je devais l'avouer, elle était douée. Dorénavant, j'en mettrais 6 ou 7 devant le portail, ça sera plus sûr.

Deux autres de mes hommes étaient à côté d'eux et les aidaient à se relever.

De toute façon... J'avais installé un traceur sur son téléphone, je l'avais piraté pour entrer le code, et je l'avais localisé car je voulais éviter à tout prix qu'elle ne retourne à son ancien appartement toute seule.

Mais apparemment, elle serait allée autre part, d'après sa localisation. Je pris en note les informations de l'endroit en question, et allais me mettre en route avec la partie de mes hommes qui étaient resté dans la voiture, lorsque la localisation fût coupée. Elle l'avait désinstallé et s'était délocalisée.

- Rien à foutre, marmonnais - je.

J'avais la rue, tout. On se mit en route après que j'ai pris le soin de rajouter des hommes au portail, et ai remplacé les blessés.

J'arrivai devant l'hôtel. Pas mal le style. Mais ça ne méritait pas Ella, je trouve.

- Restez dans la voiture.

Ils hochèrent la tête et je rentrais. Je tuais le monsieur à l'entrée avant qu'il n'ai réagit. Et je menaçais la dame de l'accueil avec mon arme lorsqu'elle avait hoqueté de surprise.

- Tentez d'appeler la police, et vous serez abattue sous les yeux de... de votre ordinateur.

Nul. Mais j'arrivai pas à trouver quelque chose d'autre. Il n'y avait personne à part eux deux.

- Donnez les clés de la chambre d'une Anaya Harper. Et que ça saute.

La dame hésitait, jusqu'à ce que je fasse un compte à rebours de trois secondes en pointant mon arme sur elle. Elle me donna les clés, désespérée. Je lui jetais un regard avant de monter dans la chambre d'hôtel de Anaya. Je regardai par le petit trou, comme un psychopathe (je n'en suis pas un).

Celle - ci se prélassait dans son lit, tranquille. Et... Elle buvait une grosse bière... Moi, je ne bois pas d'alcool, mais comment ça se fait qu'elle... J'ouvris la porte en trombe.

- Putain, Caden ! sursauta - t'elle, visiblement soûle. Pourquoi t'es couvert de sang ? Tu t'es battu ?

Je l'ignorerai.

- T'es malade ?! Tu te barres de chez moi en tabassant mes mecs, et tu vas boire une bière, tranquille dans un hôtel ?!

Elle hoquetait à cause de sa bière. Elle en prit une grosse gorgée, m'ignorant, et je m'approchais d'elle pour lui faire tomber son verre en plastique qui se versa. Elle pestait l'alcool.

- Mais merde, Anaya ! Depuis quand tu bois ce truc degueulasse ? Tu veux finir en overdose ??

Elle s'était mise à sangloter. C'était l'effet de l'alcool, ça ?

- De... Depuis aujourd'hui..., hoqueta - t'elle. Enfaite, je pensais à toi, à ma vie, je me sentais mal, et je me suis mise à boire pour... oublier tous mes problèmes.

- Mais ça n'a pas marché, n'est-ce pas ? m'approchais - je.

Ma voix s'était adoucie. C'était quoi ce bordel ?

- Allez, on rentre, fais tes affaires.

- Non.

Elle croisa ses bras. Ses larmes d'alcoolique avaient disparues en deux secondes. De vraies larmes de crocodile.

- Même bourrée, t'es toujours aussi têtue.

- Je veux pas rentrer. Tu... Tu m'as abandonnée, la dernière fois.

Ça l'avait autant touché...

- Je le ferais plus. Je te le promets, Anaya.

Elle me regarda longuement avant d'hocher la tête lentement, et elle couru... vomir aux toilettes. Degueu.

Je fis ses valises à sa place car elle s'était endormie d'un coup, après qu'on avait nettoyé son vomi.

Quand je finis, je la portai sur mon épaule, et pris ses bagages d'une main.

Je descendis. La dame de tout à l'heure me fixait tétanisée. Je lui fis mon plus beau sourire, et elle s'évanouissa.

Aucun client n'avait entendu les fracas que je faisais dans cet hôtel ? Ils ont trop isolé les pièces, à mon avis.

Je rentrais dans la voiture, avec les bagages et on rentra au manoir. Les hommes qui avaient combattu, avaient ramené bijou quarante deux.

C'était un coffre - fort, il y avait quelque chose de très important pour moi là - dedans. Je décidai que je l'ouvrirais plus tard, et félicitai mes hommes.

Je partis me coucher après avoir coucher Anaya. Elle était belle, lorsqu'elle dormait. Elle avait une tête d'ange, mal grès sa personnalité énervante. Elle avait tout : des lèvres parfaites, des beaux yeux, un corps qui semblait si sexy... Juste le caractère qui lui manquait. Elle pouvait se mettre dans des situations de danger juste parce - qu'elle aurait été têtue.

Sa ProtégéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant